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 Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry

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Louie Pendergast

Louie Pendergast


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MessageSujet: Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry   Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry Icon_minitimeSam 29 Aoû - 18:16

      Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry Slmzoo11Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry Adam210
      Quand le soleil nous sous-estime.
      Lou&Jerry


    Vingt heures à la pendule. Le tic tac perpétuel des aiguilles avait le don de crisper Louie Pendergast au point que les jointures de ses doigts étaient devenues blanches. Le temps semblait s'être arrêté pour la jeune femme, immobile sur son fauteuil de cuir blanc.

    Depuis le début de la matinée, elle avait comme l'impression de tourner comme un lion en cage, comme un poisson dans son bocal, sans jamais parvenir à trouver la paix. De nature calme et posée, Louie Pendergast ne s'était jamais réellement ennuyé auparavant. Que ce soit lors de ses premières années, en compagnie de ses ingrats de parents, avec qui elle n'avait jamais une seule minute à elle, ou lorsqu'elle vivait encore chez les St John, la famille qui l'avait recueilli et aimé. Jamais. Alors pourquoi fallait-il qu'elle éprouve cette fâcheuse sensation de lassitude, aujourd'hui même ? Elle qui avait prévue de continuer son livre, c'était foutu. Pas la moindre gouttelette d'inspiration ne résidait dans son esprit, pourtant très vif. Et cette magnifique maison au bord de mer qu'elle adorait pour son style mi-classique mi-moderne et son apaisement quotidien lui semblait à cette instant bien morne, bien vide et bien peu attrayante.

    Même assise en tailleur, Louie avait l'étoffe d'une reine, majestueuse. Ses cheveux pareils à l'ébène, sa peau qui semblait avoir été taillé dans de la porcelaine et ses lèvres naturellement roses lui venait, paraît-il, de sa mère. Mère dont elle ne gardait que très peu de souvenir, malgré les douze ans qu'elle avait passé en sa compagnie. Soupirant pour la énième fois de la journée, Louie passa ses deux index sur ses tempes, espérant trouver dans ce geste familier un quelconque réconfort, ou alors un semblant d'esprit. Fermant les yeux, la demoiselle pris le temps de réfléchir. Bien. Elle était tourmentée. C'était une chose qu'elle se devait d'avouer, même si elle n'appréciait pas du tout être en position de faiblesse. Tourmentée, oui mais pourquoi ? Ou plutôt, par quoi et par qui ? D'abord, son avocat. Un excellent avocat d'ailleurs, le conjoint d'une lointaine connaissance sûrement. Bref, l'avocat disait que pour divorcer, le mari devait absolument signer les papiers, sinon, le divorce ne pouvait être prononcé. Cette perspective qui avait réussi à mettre Louie en colère et la sortir de ses gonds – la secrétaire de l'avocat (nouvelle, elle ne connaissait pas encore Mademoiselle Pendergast) avait eu très peur d'ailleurs – la désespérait à présent. Comment ça son mari devait signer les papiers du divorce ? Si elle l'avait su dès le début, elle ne l'aurait pas quitter sans sa signature ! Mais il était trop tard et elle devait bien s'y résoudre : il lui faudrait retrouver et rencontrer Conan Applestorm (à qui elle n'avait pas pris le nom, heureusement !) pour lui faire signer ces foutus bouts de papier et devenir de nouveau une célibataire libre et épanouie.

    Et puis, il y avait cette histoire avec Jerry qui la travaillait aussi. Un de ses meilleurs amis, un des seuls, son colocataire, même. Une personne qu'elle respectait énormément pour son talent d'écrivain, qu'elle affectionnait également pour ses nombreuses qualités. Et ils avaient fallu qu'un baiser se mettre entre eux deux. Pourtant, tout avait toujours été parfait avec lui. Il connaissait suffisamment Louie pour qu'elle se confit à lui en cas de problème et il avait son entière confiance. Il ne savait certes pas tout de son passé, mais une partie au moins. Alors quoi ? C'était quoi un baiser ? Le fait de poser ses lèvres sur celle d'un autre ? Un lien ? Une marque d'affection ? Alors pourquoi Louie se sentie si gênée par ce baiser, ce simple contact physique avec Jerry ? Tant de question assaillait la demoiselle qui ne savait que faire. De plus, le simple contact physique avait failli se transformer en beaucoup plus lors de cette soirée où tout dérapa. Et tout cela déroutait énormément Louie l'insensible et froide qui cache un gouffre d'impétuosité et de mordant.

    La jeune femme se leva avec grâce pour se servir un café. Quelle boisson délicieuse qu'est le café. Bien qu'elle fut depuis toujours une anglaise de pure souche, Louie ne pouvait se passer de café. Elle en buvait constamment. Le matin à son réveil, puis sur les coups de dix heures, lorsqu'elle partait à la fac, au déjeuner, dans l'après-midi, après le dîner et souvent avant de se coucher. C'était une drogue, simplement. Mais quelle importance. Le liquide brûlant descendit le long de sa gorge et vint se nicher au creux de son estomac, étrangement noué. Elle jeta un regard triste sur le salon désert. Cela faisait plusieurs jours que Jerry n'était pas rentré et la solitude, qui d'habitude plaisait tant à Louie, commençait à lui peser sur le coeur. Bien qu'elle ne savait que lui dire, elle avait vraiment envie de revoir Jerry. Elle était embarrassée mais après tout, ce n'était rien d'autre qu'un baiser, un moment d'inattention où la fatigue avait pris le dessus. D'ailleurs en y réfléchissant bien, ce jour-là, Louie avait bossé jusqu'à tard dans la nuit sur un article pour le quotidien local. (Il lui arrivait d'y écrire, elle gagnait ainsi sa vie en attendant de terminer son livre et de publier.) Alors forcément, elle s'était un peu assoupi, et comme dans l'inconscient, Jerry et elle s'était embrassé. Rien de grave donc. Oui, c'était ça. Un mauvais rêve. La prochaine fois qu'elle verrait son ami, elle lui dirait. Ainsi, toute gêne se dissipera et tout redeviendra comme avant !

    Heureuse de sa résolution, Louie termina son café et s'installa sur la terrasse, face à l'immensité de l'océan, avec en fond, le soleil déclinant vers l'horizon. Elle ouvrit le livre qu'elle lisait en ce moment, le nouvel Amélie Nothomb. Elle était si intensément concentré dans sa lecture qu'elle n'entendit même pas la voiture se garer devant la maison, ni la porte d'entrée s'ouvrir...


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Dernière édition par Louie Pendergast le Lun 31 Aoû - 1:17, édité 1 fois
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Jerry Wolverhampton

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MessageSujet: Re: Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry   Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry Icon_minitimeSam 29 Aoû - 23:09

    Cette semaine n'avait pas été la meilleure qu'avait eu notre jeune homme. Trop de mauvaises choses s'étaient passés et il regrettait certaines choses. Déjà, il n'arrivait pas du tout à terminer son livre, parlant encore de romance, cette fois ci, l'histoire se passait à l'époque de la chevalerie, c'était l'époque qui inspirait le plus souvent notre petit homme, mais pour l'instant, il n'avait pas du tout réussi à terminer son second chapitre et d'ailleurs, il avait déjà bâclé son le premier, ça l'énervait d'écrire, il en avait assez, il reprendrait la semaine prochaine quand il aurait plus d'inspiration, peut-être.

    La seconde chose plus importante, c'était Louie. Cette femme, c'était son amie, sa colocataire et un peu sa tendre confidente. Elle était au courant de tout, mis à part le fait qu'il avait lâchement abandonné sa petite amie. Il ne se confiait rarement, c'était assez nouveau de se confier à elle, surtout qu'il ne la connaissait que depuis quatre ou cinq mois, tout au plus. Jerry aimait beaucoup cette femme, ils avaient beaucoup de points commun et partager la même passion : l'écriture. Le jeune homme lui avait montré pleins de ses œuvres, et elle de même. Enfin bref, il ne regrettait pas vraiment avec elle : lors d'un soirée, ils s'étaient embrassés, un court baiser mais tellement magnifique sur le coup, cela aurait pu aller encore plus loin, mais Jerry avait stoppé tout ça, il ne préférait pas faire l'amour avec elle, elle n'était pas dans tout ces états quand même, elle était fatigué et tout. Pourtant, il ne regrettait rien du tout, puis il s'en était allé et cela faisait trois, quatre jours qu'il n'était pas rentre at home.

    C'est en cette fin d'après midi, dans les environs de dix-huit heures et demi – sept heures que le jeune Jerry rentra. Il avait pris sa voiture et s'était garé, pour ensuite rentrer dans la maison où il y vivait, en collocation avec mademoiselle Pendergast. Le jeune homme se dirigea vers la terrasse, endroit où se trouvait bien souvent la demoiselle, ou encore dame. Il s'était placé à côté d'elle et dit : « Salut, Lou.. », c'était un surnom qu'il affectionnait à lui donner.
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Louie Pendergast

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MessageSujet: Re: Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry   Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry Icon_minitimeDim 30 Aoû - 14:18

    Ce n'était pas tellement le salut qui trancha le silence – la prenant au dépourvu – qui surpris Louie mais plutôt Jerry lui-même. Elle retint un bond de cinq mètres de justesse, mais son cœur qui s'était affolé sous le coup de la surprise eut plus de mal à se remettre. « J.. Jerry ! » lâcha la jeune femme d'une voix ahurie qu'elle eut du mal à se reconnaître. Il faut dire qu'elle ne s'était pas attendu à la visite – ou le retour, puisque cette maison n'appartient pas qu'à elle seule – du jeune homme. Lissant sa jupe d'une main, elle essaya de reprendre contenance en affichant un sourire : « Tu.. Tu veux me tuer, ou quoi ? » Faible tentative de diversion qui plongea les jeunes gens dans un silence où seules résonnaient les vagues s'écrasant sur le sable fin du Cap Meares.

    Louie profita de ce temps mort pour observer son ami. Cela faisait trois, peut-être quatre jours qu'elle ne l'avait pas vu. Il semblait fatigué. Ses traits étaient légèrement tirés, sa peau habituellement halée par l'éternel soleil d'Oxymore, paraissait bien pâle sous la lumière du crépuscule, quant à ses yeux mi-noisette mi-émeraude, il manquait la petite étincelle que la demoiselle y décelait parfois. Soudain, Louie se rendit compte qu'elle ne s'était même pas inquiété de l'endroit où était Jerry depuis ces quelques jours. Elle se maudit intérieurement. Elle n'avait tout simplement pas réfléchi au conséquence du départ du jeune homme. Heureusement qu'ils étaient à Oxymore. À Londres, par exemple, personne n'aurait accueilli Jerry (elle supposait que c'est ce qui s'était passé), pire, il se serait facilement fait agresser dans un coin de rue. Louie remercia le ciel de faire partie de ses privilégiés que sont les habitants d'Oxymore. Elle décida néanmoins de demander plus tard à Jerry où il avait dormi durant ces derniers jours, juste pour s'assurer de son confort et bien-être.

    La jeune femme jeta un dernier coup d'oeil à l'océan, comme pour se donner du courage, et se tourna pour faire face à Jerry. Elle devait lui parler. C'était indispensable. Depuis cette soirée où ils avaient échangé un baiser et bien failli finir dans le même lit, ils se fuyaient. La gêne semblait les bloquer et ils se retrouvaient pareils à deux adolescents maladroits qui ne savaient que faire après un premier baiser. Ce que Louie ne pouvait supporter plus longtemps. Et puis, elle était tellement habitué à la présence de Jerry qu'elle ne pouvait plus s'en passer. D'un air déterminé, elle planta ses yeux bleus dans ceux du garçon et ouvrit la bouche. « Il faut qu'on parle, Jerry. » Aïe ! Son ton était dur et neutre, elle qui ne voulait pas faire peur au beau brun, c'était probablement raté. De plus, cette phrase ressemblait trop au cliché qu'on balance pour rompre. Or, Louie n'avait pas dans l'idée de rompre – rompre quoi de tout façon ? Leur amitié ? Non, non, non ! - mais plutôt de mettre les choses au clair pour se réconcilier. Elle commença : « Pour ce qui s'est passé l'autre soir... » Bon. Son ton était nettement plus doux. Mieux. Malheureusement, sa voix avait quelque peu tremblée à cause de l'appréhension. Espérer que Jerry ne s'en était pas rendu compté était beaucoup demandé.

    « Je crois... je crois qu'on devrait simplement oublier. Oui, après tout, ce n'était rien. Un petit bisous de rien de tout. Un geste affectueux, n'est-ce pas? Et puis, j'étais vraiment fatiguée, je.. je m'en souviens à peine! Bref. Tout ça pour dire que faut pas qu'on soit embarrassé pour si peu, ça ne prouve rien et surtout c'est idiot. Reviens à la maison. »

    Elle avait déballé ces mots si vite qu'elle en perdit le fil. Mais au moins, elle l'avait dit. Elle n'avait plus rien à craindre, maintenant. Jerry approuverait et tout rentrait dans l'ordre. Comme si ses lèvres ne s'étaient jamais posées sur les siennes.
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Jerry Wolverhampton

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MessageSujet: Re: Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry   Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry Icon_minitimeDim 30 Aoû - 15:47

    Elle ne l'avait pas entendu arrivé, Jerry était une personne assez discrète et faisait rarement du bruit. De toute façon, le bruit, ce n'était pas quelque chose qu'il affectionnait, il préférait de loin le silence, et puis, ça lui permettait de réfléchir. Bref, là n'était pas la question, il venait apparemment d'effrayer son amie, Louie. Ce n'était pas ce qu'il voulait, en fait le jeune Jerry avait cru qu'elle l'avait entendu arriver, mais en fait pas du tout. Sur cela, ils se ressemblaient lorsqu'ils étaient concentrés ou réfléchissaient, ils n'entendaient rien de ce qu'il se passait autour, malheureusement. « Désolé, je ne voulais pas te faire peur... », lui dit-il avec un petit sourire en coin. Jerry parlait doucement, il était assez fatigué, et avait très mal dormi

    En effet, il était parti pendant quatre jours et il n'avait trouvé aucun endroit où dormir, alors, il s'était installé dans sa voiture sur la banquette arrière. Oui, c'était un endroit peu confortable, mais il ne voulait pas déranger ses amis pour qu'il l'héberge, alors il s'était débrouillé avec les moyens qu'il avait. Malheureusement, la banquette arrière lui avait donné un mal de dos pas possible, il n'allait pas se plaindre, loin de là cette idée, mais il avait mal tout de même, peut-être deviendrait-il le futur Quasimodo ? Il regarda alors Louie, elle voulait lui parler. Rapidement, il se doutait de ce qu'elle voulait lui parler, elle venait de lui dire, ses doutes étaient donc bien réels. L'autre soir, le moment où ils s'étaient embrassés et avait failli passer la nuit ensemble à faire des choses d'adultes.

    « Je crois... je crois qu'on devrait simplement oublier. Oui, après tout, ce n'était rien. Un petit bisous de rien de tout. Un geste affectueux, n'est-ce pas? Et puis, j'étais vraiment fatiguée, je.. je m'en souviens à peine! Bref. Tout ça pour dire que faut pas qu'on soit embarrassé pour si peu, ça ne prouve rien et surtout c'est idiot. Reviens à la maison. ». D'un côté, il la comprenait. C'est vrai, lorsqu'ils s'étaient embrassés, elle était fatiguée, lui aussi. Elle voulait que tout redevienne comme avant où ils rigolaient bien ensemble, et se confiaient tellement de choses, ouais, il la comprenait tellement. Pourtant, il n'était pas du tout d'accord avec elle. C'est sur : un baiser, c'est qu'un baiser, c'est pas la mort, pourtant pour Jerry, cela n'avait pas été qu'un simple baiser. Oui, s'il l'avait embrassé, c'était parce qu'il en avait envie, non pas parce qu'il était fatigué ou quelque chose d'autre. Il n'embrassait jamais comme ça, ce n'était pas dans ses habitudes. « Oui, je reviendrai à la maison. Mais, tu sais... pour moi, ce n'était pas rien du tout. Il y avait quelque chose, je voulais t'embrasser, j'en avais terriblement envie. Sinon, je ne t'aurais pas embrassé. », lui avait-il dit. Voilà, il avait dit ce qu'il pensait, Jerry espérait qu'elle ne prenne pas mal, ou qu'elle ne soit pas encore plus gênée qu'elle l'était, tout deux l'étaient déjà assez.
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MessageSujet: Re: Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry   Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry Icon_minitimeLun 31 Aoû - 1:16

    « Oui, je reviendrai à la maison. Mais, tu sais... pour moi, ce n'était pas rien du tout. Il y avait quelque chose, je voulais t'embrasser, j'en avais terriblement envie. Sinon, je ne t'aurais pas embrassé. »

    Rare était les personnes qui arrivaient à surprendre Louie au point que sa bouche reste entrouverte et qu'aucun son n'en sortit. Déjà, parce que la jeune femme n'était plus aussi innocente que dans sa jeunesse et que rien ne l'étonnait vraiment. Et puis, pragmatique, elle croyait ce qu'elle pouvait démontrer, ce qu'elle pouvait comprendre, ce qui était rationnel. Or, ce que venait de lui annonçait Jerry n'avait rien de rationnel. C'était juste invraisemblable. Alors le seul bruit que réussit à émettre Louie après un silence long de dix secondes fut un « Heeeeeeeeein !? » de tout ce qu'il y a de moins distingué.

    La demoiselle ne prononça pas un mot de plus, de peur de se tourner en ridicule. Elle jeta un regard en coin à son ami et colocataire. On ne pouvait décelé un quelque signe ou émotion sur son visage fatigué. Même sa voix avait été neutre lorsqu'il lui avait annoncé l'air de rien que s'il n'avait pas voulu l'embrasser... et bien, il ne l'aurait pas embrasser, pardi. Pourquoi Louie était-elle autant ahurie ? Pour la simple et bonne raison qu'elle ne comprenait pas. Et ne pas comprendre le pourquoi du comment pour elle, c'était l'enfer.

    Pour une littéraire, Louie avait toujours été très mathématiques. Ses professeurs au lycée et plus encore à la fac le lui disaient très souvent. Pour certain, c'était une tare qui la conduirait à sa perte. Pour d'autre, cela se révélait être un don fort utile. Tout cela importait peu la demoiselle, elle qui n'aspirait qu'à écrire. Pourtant, son esprit intransigeant lui posait bien des problèmes, aujourd'hui. Une seule question la taraudait. Et sa spontanéité se chargea pour que son interlocuteur l'entende.

    « Pourquoi ? »

    Oui, pourquoi ? Pourquoi Jerry, son Jerry, son ami fidèle et confident, son vieux colocataire, la seule personne avec qui Louie avait autant de point commun et de points de vue similaires avait conclut que s'ils s'étaient embrassés, il en avait eu envie, et apparemment il ne le regrettait pas. L'embarras avait fait place à la curiosité. La gêne que ressentait encore l'aspirante écrivain il y a quelques heures s'était volatilisait. Elle réalisa même que si le baiser était une erreur, elle ne le regrettait pas non plus. Pas la moindre parcelle de remord. Et puis, ce n'est pas comme si cela lui avait été interdit, d'embrasser Jerry. D'ailleurs c'est ce dernier qui les avaient stoppés. Si cela n'avait tenu qu'à elle, elle aurait écouté son désir.

    Le soleil allait bientôt se coucher. À Oxymore, ce n'est pas rare d'assisté à un magnifique couché de soleil, c'était quotidien. Et, même si cela avait toujours le don d'émerveiller Louie après ces nombreuses années sur l'île, ce qu'elle préférait n'était pas le soleil disparaissant mais plutôt lorsque la lune apparaissait accompagnée de sa chère amie, la voûte céleste. Bientôt, Vénus ou plutôt l'Étoile du Berger s'alluma dans le ciel d'un tendre violet. Penchant la tête en arrière pour observer à son aise le ciel, Louie dans un pur moment de déconnexion se surpris. « J'ai toujours aimé les étoiles. Petite, je croyais que chacun en avait une et qu'on pouvait transmettre grâce à elles n'importe quel message à n'importe qui n'importe où dans le monde. C'est idiot, n'est-ce pas?  » dit-elle un triste sourire accroché aux lèvres. Inconsciemment, la jeune femme venait de raconter un souvenir que pas même son cousin – avec qui elle partageait absolument tout – n'était au courant. Peut-être était-ce un signe adressé à Jerry pour lui faire comprendre que rien ne changerait. Ou au contraire.
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MessageSujet: Re: Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry   Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry Icon_minitimeLun 31 Aoû - 9:20

    Il venait de lui avouer tout d'un seul coup, il se devait de lui dire ce que lui pensait, Jerry n'était pas en total accord avec la demoiselle sur ce coup là. Longtemps, il avait pensé ne ressentir que de l'amitié pour Louie, mais ces temps ci, il se posait la question de ce qu'il ressentait vraiment envers cette femme : de l'amour ? Oui, c'était une idée, lui-même ne savait pas, il pensait à tout, une amitié poussée comme à l'amour. S'engager... c'était une chose compliquée pour Jerry, la dernière fois qu'il s'était engagée, il avait lâchement abandonné sa petite amie parce qu'il avait peur d'aller plus loin, de se marier, d'avoir des enfants, c'était trop compliqué. Et puis, avant d'avancer plus loin dans un couple, il fallait être sûr, et il ne l'était pas du tout ! Il ne voulait pas d'enfants, pas se marier, Jerry était bien trop jeune pour ça, enfin encore trop jeune.

    Elle lui demanda pourquoi. Il n'y avait aucune raison, de toute façon, le jeune homme ne connaissait pas la raison. Oui, il l'avait embrassé comme ça, il en avait envie, c'était un baiser... qui voulait surement dire quelque chose, peut-être pour lui avouer ses sentiments dans ce baiser ? Non, oui, peut-être. Jerry ne savait pas du tout quoi répondre à sa question, il baissa la tête seulement, pour faire mine de réfléchir, oui, il réfléchissait mais à tout autre chose. Le moment n'était pas à la réflexion, alors le jeune homme, de seulement vingt et un ans, s'approcha du bord de la terrasse près de son amie, Louie. Lui aussi, il leva sa tête vers le ciel et le contempla, il avait toujours aimé regarder le ciel. « J'ai toujours aimé les étoiles. Petite, je croyais que chacun en avait une et qu'on pouvait transmettre grâce à elles n'importe quel message à n'importe qui n'importe où dans le monde. C'est idiot, n'est-ce pas? », elle venait de lui dire un souvenir, il l'aimait bien dans ces moments là. Plus petit, sa mère lui disait souvent cela aussi : grâce aux étoiles on peut communiquer avec tout le monde, peu importe l'endroit où il se trouvait, et il l'avait toujours fait, c'était pour ça qu'il avait un petit sourire sur les lèvres. « Non, ce n'est pas idiot. Je pensais la même chose quand j'étais petit, ma mère me disait souvent ça », lui dit-il, alors. Il tourna finalement son regard sur Louie, posant sa main sur la joue de cette dernière, il fit en sorte qu'elle le regarde. Après un long moment de regard, il finit par déposer un baiser sur ses lèvres, comme le baiser de l'autre soir, mais cette fois ci sous les magnifiques étoiles d'Oxymore, c'était tellement romantique.



[Ou la lah. Je viens de me réveiller normal, x). Non, mais j'ai un bas niveau aussi, =D.]
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MessageSujet: Re: Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry   Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry Icon_minitimeMar 1 Sep - 12:39

    « Non, ce n'est pas idiot. Je pensais la même chose quand j'étais petit, ma mère me disait souvent ça »

    Louie tourna la tête vers Jerry, surprise. Elle s'attendait à tout, sauf à cela. Quand on garde toujours tout pour soi, comme Louie le fait, c'est parfois difficile de choisir de se confier. Se confier, ou faire preuve de faiblesse. Pourtant, elle avait choisi de confier une partie d'elle-même et Jerry ne s'en était pas moqué. Il avait dit ce qu'il en pensait, en toute sincérité. Et ça faisait tellement du bien. De pouvoir partager un peu de soi avec quelqu'un. De se sentir soutenu, accompagné. Louie appréciait plus que tout la solitude, mais parfois, elle lui pesait. Elle a des amis, oui. Quelques uns. Mais si peu avec qui elle se sent pleinement en sécurité.

    Jerry faisait parti de ces gens avec qui la jeune femme se sent en sécurité. Est-ce mal de ressentir ça ? Peut-être. Ou pas. Et alors ? Le principal étant qu'elle se sente en sécurité ; après l'enfance qu'elle avait vaillamment traversé, elle avait bien le droit à la quiétude. C'est ce qu'elle ressentait lorsqu'elle regardait les étoiles. La voûte céleste, ou un océan de petites lumières qui ne brillent que pour nous guider. N'est-ce pas ce à quoi servent les étoiles ? De guide.

    Dans sa période d'adolescence rebelle et insupportable, Louie passait des heures à observé le ciel étoilé depuis le balcon de sa chambre de la villa de sa famille adoptive. Elle méditait, aussi silencieuse que les constellations, sur son sort et bien d'autre choses. Les rares moments ou la jeune fille était calme et apaisé, ou sa colère quasiment constante semblait se retirer pour profiter un maximum de la nuit. Et si sa rancœur demeurait, elle la criait au étoiles, espérant du fond du coeur que celles-ci puisse délivrer son appel au secours. En y réfléchissant, ce sont les étoiles qui l'ont sauvés de cette enfer. En lui envoyant son sauveur. Conan. Elles avaient entendu son message. Elles lui avaient fournit de l'aide. Louie leur devait tout.

    Perdue dans ses pensées, la jeune femme n'avait pas vu Jerry se rapprocher autant. Il était juste à côté d'elle, si proche. Et sa proximité était aussi rassurante que les astres. L'air était encore doux, la fraîcheur mordante de la nuit n'avait pas encore frappé, pourtant lorsque Jerry posa sa main sur la joue de Louie, elle frissonna. Elle plongea ses yeux dans ceux de son ami et enfin, leur deux bouches s'attirèrent l'une vers l'autre, pareilles à deux aimants. Le contact était doux et agréable. Bien trop agréable. Et lorsque le baiser prit fin, Louie songea que cela avait été beaucoup trop rapide. Elle ouvrit la bouche, confuse. «  Je...Tu... Enfin.. Nous... Tu... » Voir Louie aussi désemparée qu'elle l'était était chose très rare, et n'importe qu'elle personne n'appréciant guère la jolie brune s'en serait réjouie.

    Puis, soudainement et d'une manière totalement irréfléchi qui ne lui ressemblait absolument pas, la jeune femme décida de rendre son baiser à Jerry. Le romantisme de la soirée détenait franchement sur elle. Mauvaise signe..!

    « Vraiment, j'adore les étoiles. »

    [quoi !? ton niveau est très bien. Mais, je m'excuse pour cette nullité absolue que je te sers. --' Vraiment, j'assure pas, là. Je ne savais pas où aller, j'ai rien fait progressé. Désolé ! ]
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MessageSujet: Re: Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry   Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry Icon_minitimeMar 1 Sep - 13:52

    Des baisers. A vrai dire, Jerry n'en avait pas fait tellement que ça, il n'embrassait que les personnes qu'il souhaitait embrasser, il n'embrassait jamais comme ça, ce n'était pas du tout son genre, enfin peut-être lorsqu'il est saoul, chose très rare avec lui, il se laissait aller, comme tout le monde. Enfin, Jerry n'était donc pas un expert en cette matière, il s'était entrainé avec sa belle ex-petite amie, qu'il, je le répète, avait lâchement laissé tomber. Bref, il y avait aussi la matière du sexe où il n'était pas très doué, il ne couchait jamais au premier soir, lorsqu'il est sobre bien sur, c'est pourquoi il préférait mieux connaître la personne avant de se lancer dans une aventure sportive (même qu'il paraît qu'on perd beaucoup de calories si on fait l'amour, donc c'est sportif).

    Enfin bref, comme disait assez souvent Franklin dans ma Famille d'abord, il venait d'embrasser Louie, c'était le meilleur moment de l'embrasser, elle n'était pas fatigué, ils était totalement conscient de leurs actes, L'endroit était romantique, ils s'embrassaient sur la terrasse de leur résidence et sous les étoiles du ciel. Leur baiser ne dura qu'un laps de temps assez court, il la regarda, elle essayait d'émettre un son, mais rien ne sortit, du moins elle bafouillait. Finalement, elle répondit à son baiser, en le lui rendant, celui ci dura bien plus longtemps que le précédent, puis après ce baiser, ils regardèrent de nouveau les étoiles. « C'est toi que j'adore, moi. », lui murmura-t-il à l'oreille. Instinctivement, il l'a pris dans ses bras comme s'il ne voulait plus la lâcher, c'était ça en vrai, il la voulait pour elle, même s'il savait que cela n'était guère possible.

    Est ce qu'elle ressentait quelque chose d'autre que de l'amitié envers lui ? Il se posait cette question depuis quelques jours, en fait depuis le jour où ils s'étaient embrassés, ça l'intriguait énormément. Il se posta à côté de Louie, prenant la main de cette dernière dans la sienne, de loin, on aurait pu croire à un magnifique couple qui regardait le ciel étoilé. « Dis.. Louie. Qu'est ce qu'on est maintenant ? », demanda-t-il. C'était une question tout à fait normal, ou peut-être pas, il voulait savoir, peut-être allait-il finalement rester ami ? Du moment qu'il était toujours avec elle, ça lui allait.


[Moi, je fais pas beaucoup de lignes, donc t'es pas obligée d'en faire autant, si tu fis comme ça, ça me va moi :D]
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Louie Pendergast

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MessageSujet: Re: Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry   Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry Icon_minitimeMar 1 Sep - 16:32

    Au moment où Louie avait le moins envie de penser à lui, Conan, son mari, surgit. Alors, qu'elle était là, tranquille sous les étoiles avec Jerry, en train de vivre un moment pour le moins... intense, il fallait qu'il la dérange. En étant certainement à l'autre bout du monde ! C'était limite du harcèlement. La jeune femme essaya de le chasser de son esprit, mais il était trop tard. Il avait décidé de l'avoir pour lui seule jusqu'à la fin ! Louie se souvint de ces instants, purs moments de bonheur où seul l'amour qu'ils partageaient les guidait. Ils avaient fait de nombreuses balades au clair de lune , pas sur la plage – Conan trouvait cela vraiment trop cliché ! - mais le long des falaises ou du côté du Château des McLaders. C'était sous les étoiles aussi, la première fois de Louie. Autant dire qu'elle ne l'avait pas oublié... Elle grimaça à la pensée de ce souvenir. Ce n'était vraiment pas le moment de laisser Conan ruiner sa soirée – enfin, ses retrouvailles – avec Jerry.

    Ce dernier qui le murmura à l'oreille un « C'est toi que j'adore, moi. » Face à cette déclaration, un magnifique sourire vint se dessiner sur le visage de Louie. Et lorsque Jerry la pris dans ses bras, elle ne put s'empêcher de rougir. Forcément, avec sa peau blanche, elle rougit très facilement. Pire, on le remarque tout de suite. La Pendergast pria pour que cela ne se voit pas, sous la faible lumière de la lune. Elle aussi, elle adorait Jerry. Elle ne pouvait pas s'en passer. La preuve, pendant les quelques jours suivant leur premier baiser, Louie avait été d'une humeur massacrante. Sans Jerry a ses côtés, elle était comme une barque sans passager à la dérive.

    Alors pourquoi lorsque son colocataire lui posa l'ultime question qu'elle redoutait et attendait, elle ne savait que répondre ? Il faut dire que Lou n'avait jamais eu beaucoup de chance en amour. Avant de se marier, elle n'avait eu que deux petits amis. Son premier amour, au collège dont elle ne se souvenait plus du nom et Conan. C'est peu mais assez pour se faire une opinion de l'amour en général lorsqu'on sait que la jeune femme a terminé marier à son second copain. Et depuis son mariage, Louie n'avait jamais réussi à trouver quelqu'un d'autre. Elle essayait tant bien que mal de sortir, de rencontrer des hommes. Mais à chaque fois, cela se terminait en un lamentable échec. Soit ils la quittaient la trouvant plutôt bizarre et beaucoup trop distante, soit c'est elle qui les quittaient, parce qu'ils étaient tous plus inintéressants et insignifiant les uns que les autres. La jeune femme en avait déduit qu'elle était allergique à l'amour et avait préféré se retirer du combat. Abruti d'amour.

    Et puis, il y avait eu ce baiser avec Jerry. Soudain, imprévisible, inatendu. Pourtant, il avait réussi à donner une lueur d'espoir à Louie. Peut-être que tout n'était pas perdus. Peut-être qu'il y avait encore une chance pour elle de ressentir des sentiments puissants pour les hommes autre que de la colère ou de l'amitié. Mais que représentait Jerry pour elle ? Là était toute la question. C'était une personne chère à son coeur, certes, mais jusqu'à quel point.

    Elle affronta le regard du jeune homme, sa main toujours dans la sienne. « Je pense... Je pense qu'on est plus que de simples amis. C'est indéniable. On a passer la barre de l'amitié, la frontière, la limite. Mais, est-ce que pour autant on peux devenir... un couple ? Je ne sais pas. Je ne sais pas ce que tu en penses, Jerry, mais pour ma part, j'ai vécu des déceptions dont j'ai eu beaucoup de me remettre. L'amour, c'est cruel. Si on s'engage sur ce chemin tout les deux, on n'en redeviendra pas indemne, c'est certain. J'en suis la preuve avec mon mari que j'ai lâché à Las Vegas. »

    Louie se tut, prenant le temps de laisser l'écho de ses paroles s'éloigner dans la nuit. « Jerry, es-tu capable de savoir à cette instant même, sous ce clair de lune et nos étoiles, si tu es amoureux de moi ? » Elle avait posé la question avec une légèreté impitoyable.
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Jerry Wolverhampton

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MessageSujet: Re: Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry   Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry Icon_minitimeMar 1 Sep - 18:26

    Il repensait à son arrivée sur cette île, il était à la recherche d'une maison, mais ne pouvant payer tout seul, il avait fait une annonce pour une recherche de colocataires. Il y eut plusieurs personnes qui se proposa, notamment un surplus de filles, faut dire que pour l'annonce, Jerry avait mis sa photo ainsi il aurait eu plus de réponses, alors il avait passé un petit casting. Ca avait été une journée magnifique et tellement comique, les filles qui passaient étaient toutes marrantes, elle voulait à tout prix être le colocataire du jeune écrivain, et il n'y avait qu'une place. Il y avait même une femme d'une trentaine d'année qui s'était proposé, et elle avait fait un strip tease, c'était l'un des moments le plus drôle, des gothiques, des folles, des timides, tout pleins genre s'était présenté, mais une seule l'avait réellement intéressé : Louie Pendergast. Elle était simple, gentille, marrante, et vraiment très belle, Jerry n'avait pas hésité, il l'avait accepté comme colocataire. Et, ils devinrent rapidement amis, et firent mieux connaissance, cela fait déjà quelque mois qu'il habite dans la maison, rien ne les dérangeait ils s'entendaient parfaitement, jusqu'à maintenant.

    Jerry avait véritablement aimé peu de femmes dans sa vie. Il y avait eu son ex-petite amie, il l'avait tant aimé, mais elle avait tout précipité et il avait préféré fuir, il y avait eu son premier amour de jeunesse, maintenant, la question était là, Louie venait tout juste de la poser, est ce qu'il pouvait dire maintenant qu'il était amoureux d'elle. Il n'arrivait jamais à avouer ses sentiments, même à son ex-petite amie, il avait mis tellement de temps à lui avouer ses sentiment, lui dire qu'il l'aimer et ensuite de le crier sur tout les toits. « Et bien... », il détourne son regard vers le ciel et continue, « Pendant ces quatre dernière jour, il n'y a pas une seconde ou heure où je ne pensais pas à toi, ou ne m'inquiète pour toi. Lorsque nous sommes ensemble, je me sens bizarre, je me sens vraiment bien, plutôt. Je ne sais pas si c'est de l'amour, mais si ça l'est, je suis bel et bien amoureux de toi. », lui avoua-t-il. Il n'était pas très doué dans ce genre de chose, en fait, il ne l'avait jamais été, il avouait ses sentiment bizarrement, trop même. Et puis, du moment que c'était compréhensible, ça allait, encore fallait-il que ça le soit, il espérait qu'elle comprenne qu'il pensait être bien amoureux d'elle. « Et toi ... ? », lui demanda-t-il, il voulait savoir s'il y avait réciprocité, maintenant. Il venait d'avouer, c'était chacun son tour.


[haaaaaan, j'ai trop honte, tu m'en veux pas ?]
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MessageSujet: Re: Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry   Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry Icon_minitimeMar 1 Sep - 22:59

    Louie l'avait posé. La question. Elle avait osé. Il faut dire qu'elle n'avait jamais eu la langue dans sa poche. Mais elle avait osé ! Elle avait clairement demandé à Jerry s'il était amoureux d'elle. Et maintenant, elle regrettait. Non, elle appréhendait. Elle était, sinon heureuse, fière d'avoir osé. Mais quand même. Ce n'est pas comme si elle se fichait de la réponse. Au contraire, cela lui importait beaucoup. Trop.

    C'était un peu comme avec Conan, en fait. Elle avait quinze ans à l'époque et était encore jeune et insouciante. Elle commençait à apprécier la compagnie et les avances de Conan, pourtant, elle ne savait pas trop à quoi s'attendre. Et si elle finissait par tomber amoureuse et qu'au final, son amour se révèle un parfait goujat qui jouait simplement avec elle ? C'était pareil pour Jerry. Elle avait peur de commettre l'erreur de tomber amoureuse et d'être largement jeté après. Sur ce coup-là, Conan ne l'avait pas déçu. Le matin de Noël, il lui avait pris le menton et lui avait donné le plus long et le plus fougueux baiser qu'il puisse exister. Il lui avait ensuite avoué ses sentiments en lui déclarant des vers de Paul Eluard. Difficile de faire mieux en matière de déclaration. Si sur le coup, cela avait convaincue Louie, aujourd'hui, elle était plutôt sceptique. Mais après tout, le passé, c'est du passé. À quoi bon ressasser les vieux souvenirs ?

    Pour ce qui était de Jerry, la jeune femme ne craignait pas tellement d'être blessée – elle connaissait suffisamment le jeune homme pour savoir qu'il était la gentillesse incarnée au contraire de son époux – mais plutôt d'être purement et simplement rejetée. Rejetée, pas vraiment, elle ne s'était nullement déclarée. Mais c'était tout de même elle qui avait osé. Donc, au final, Louie était terrorisée. Néanmoins, son visage ne la trahissait pas, comme à chaque fois qu'elle faisait en sorte de maîtriser ses émotions. Lou cru défaillir lorsque Jerry détourna le regard. Il l'a fuyait ! Ça ne signifie qu'une chose : il n'était pas amoureux d'elle, ce n'était qu'une amie. À cette pensée, Louie voulut se frapper violemment la tête contre un mur – mais elle se retint, histoire de ne pas passer pour une dingue. Qu'est-ce que ça pouvait lui faire qu'ils restent amis ? Ce n'était pas comme si elle était amoureuse... si ? Non, non, non. Pas de ça !

    « ...pas si c'est de l'amour, mais si ça l'est, je suis bel et bien amoureux de toi. »

    Pardon ? Louie, tellement absorbée par ses cogitations, n'avait pas entendu la moitié de la réponse de Jerry. Stop. Minute. Il venait de lui dire qu'il était sûrement amoureux d'elle ? Louie se demanda qu'elle était cette déclaration pour le moins... étrange. Mais elle passa la dessus. Un sentiment d'euphorie lui tenait l'estomac. C'était bizarre, elle se sentait soulagée. Jerry, son ami, colocataire, son confident parfois même, amoureux d'elle ? Sûre ? Et elle, était-elle amoureuse de lui ? Lorsque la timide question («  Et toi ? ») du beau brun lui parvint, son coeur cognait tellement fort contre sa poitrine qu'elle avait peur de réveiller tout le quartier. Et elle avait sa réponse.

    Pour la première fois depuis Conan, elle était amoureuse. Et le pire, c'est qu'elle ne s'en était même pas rendue compte. C'était venu tout doucement, progressivement. Il n'y avait pas eu de coup de foudre extravagant, non. D'ailleurs, en y réfléchissant, Louie n'avait jamais subit de coup de foudre. Ni son premier amour, ni Conan, ni Jerry. D'ailleurs, c'est quoi un coup de foudre ? Comment peut-on tomber amoureux de quelqu'un sans le connaître auparavant ? C'est ridicule. Ce n'est que physique, sinon.

    Les mains de Louie se firent moites lorsqu'elle s'adressa à Jerry. « Moi ? Je crois que... non, je suis amoureuse de toi. » Et comme si elle se sentait obligé de s'excuser, elle rajouta un discret « Hmm.. désolée. » à sa confession et baissa la tête, pour cacher son embarras. La vaillante Louie avait fait place à une Louie bien trop timide. Ses pieds semblait soudainement tellement intéressents.
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Jerry Wolverhampton

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MessageSujet: Re: Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry   Quand le soleil nous sous-estime - Lou&Jerry Icon_minitimeMer 2 Sep - 9:05

    Était-ce un rêve ? Elle lui avait demandé s'il était amoureux d'elle, et il avait répondu que oui, il pensait bel et bien être amoureux d'elle. Pourtant, en même temps, il ne savait plus trop ce qu'il ressentait pour son ex-petite amie, il ne savait pas s'il l'aimait toujours, il était perdu, de toute façon, il ne comptait du tout rentrer à la ville, Jerry se plaisait bien ici, et il envisageait de s'installer ici pendant bien quelques temps de sa vie, et surtout avec l'une des plus belles femmes de son cœur : Louie Pendergast. De toute façon, son ex-petite amie ne savait pas où il était parti, elle n'allait pas revenir, c'est lui qui reviendrait s'il voulait la revoir, c'est tout. Enfin bref, maintenant, son présent et son avenir, c'était avec Louie, non pas avec une autre femme. Le jeune écrivain romantique lui avait retourné sa question, il voulait savoir les sentiment qu'elle avait envers lui, il venait de dire les siens, donc c'était normal de savoir maintenant. Il s'attendait à tout, du genre qu'elle ne l'aimait qu'en amitié et qu'il n'y aurait rien d'autre que d'une amitié entre eux deux, c'était une possibilité.

    Finalement, tout ce qu'elle disait n'était pas du tout à quoi il pensait. « Moi ? Je crois que... non, je suis amoureuse de toi. » . Cette phrase raisonnait encore dans sa tête, comme si une horloge sonnait dans sa tête . Il n'y croyait pas encore, elle était bien amoureuse de lui. Ils pouvaient être ensemble, se bécotaient, s'embrassaient et s'affichaient sous le regard des habitants, et s'aimaient comme ils voulaient s'aimer. Enfin, elle s'excusa ensuite, il n'avait pas compris, mais préféra en faire abstraction. Soudainement, il la prit dans ses bras, et l'embrassa alors aussi tendrement et amoureusement qu'il pouvait faire, comme s'il envoyait ses sentiments amoureux à travers ses lèvres. Que pouvaient-ils faire désormais ? Il ne savait pas trop comment réagir, à vrai dire il n'avait jamais eu de vrais petite amie (celle qu'il avait vraiment aimé) mis à part son premier amour, son ex-petite amie, et une ou deux autre fille dont il ne se rappelait plus du tout le prénom, il l'amena alors à l'intérieur de la maison, s'assoyant sur le divan, acheté par notre beau Jerry. Et là, il continua de l'embrasser, en continuant comme cela, il allait pouvoir devenir maitre dans la matière, puis avec sa main, il la posa sur sa joue. « Je suis tellement content... d'être ici avec toi, Louie. Je t'aime », lui murmura-t-il à l'oreille.



[Désolé 18 17 ]
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