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 Stop a while, talk a while - Lou&Sid

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Louie Pendergast

Louie Pendergast


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MessageSujet: Stop a while, talk a while - Lou&Sid   Stop a while, talk a while - Lou&Sid Icon_minitimeSam 29 Aoû - 21:55

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      Stop a while, talk a while. Lou&Sid

    Huit heures à Oxymore. Et déjà, le soleil était haut dans le ciel d'un bleu frôlant la perfection. Louie marchait d'un pas rapide en direction d'Astray Park le principal park de l'île. Le plus beau, pour le moins. C'était un endroit où la jeune femme aimait se ressourcer mais c'était surtout le lieu des rendez-vous quotidien avec Sidney. Lieu sacré, donc.

    Huit heures à Oxymore. Le soleil brillait déjà, mais l'air était encore frais et mordant, comme celui de la nuit. Louie resserra son foulard autour de son cou. Elle arriva bientôt au Parc des Égarés. Le lieu n'avait rien d'égaré, ni de désert. À l'entrée, un gardien salua Louie d'un signe de tête. D'abord étonnée, elle se reprit et lui répondit par un délicieux sourire. Bien que cela faisait maintenant plus de six ans qu'elle avait mis pour la première fois les pieds sur cette île haut-de-gamme, il arrivait encore qu'Oxymore la surprenne. La politesse des gens, par exemple. À Londres, jamais aucun gardien de Hyde Park ne l'avait saluer. Et si c'était le cas, on avait plus tendance à prendre le type pour un pervers qu'autre chose. Ici, cette politesse était non seulement normal, mais aussi omniprésente. S'en était parfois même accablant de voir tout ces gens sourire poliment, dire bonjour, merci et au revoir à longueur de temps. Comme si c'était devenu une nécessité.

    Après avoir traversée le parc d'un pas silencieux, Louie arriva enfin à l'Endroit. L'Endroit, c'était une étendue d'herbe, un peu en retrait à l'abri des arbres, accompagnée de deux bancs jumeaux. C'était dans ce petit coin du Paradis que chaque jour à la même heure, Louie et Sid se rencontraient. La première fois, il y a cinq ans, cela s'était révélé être un hasard. Un matin brumeux, Sidney était sorti prendre l'air. À ce moment-là, ils habitaient tout les deux chez les parents du garçon. En se levant, Louie s'était inquiété de ne pas trouver son cousin dans son lit. Ni une, ni deux, elle enfila un bonnet et ses Converse et elle fila le chercher. Oxymore n'est pas immense, mais si on n'y vit pas depuis longtemps, on peut encore avoir un peu de mal à s'y retrouver. Ce jour-là, Lou se perdit. Dans le parc des Égarés. On peut dire qu'elle l'avait bien cherché. Mais, c'est en tombant sur une partie en retrait du parc qu'elle avait trouvé Sid. En se perdant, elle avait tout simplement retrouvé son cousin qui avait trouver un peu de calme et de tranquillité. L'Endroit.

    Depuis qu'ils ne vivent plus ensemble, les deux cousins se retrouve ici quotidiennement pour discuter de tout et de rien, se mettre à jour sur tel ou tel événement, comparé leur routine, ou tout juste profiter de la présence de l'autre, comme un baume au cœur, une bouée à laquelle se raccroché en cas de noyade. C'était ce qu'était Sid pour Louie. Sa bouée de sauvetage. Et en cette joyeuse matinée, elle le rejoignait, le coeur un peu plus lourd que d'habitude.

    Sidney n'était pas encore arrivé. La jolie brune posa son sac bandoulière par terre et s'alongea à même le sol, sur l'herbe encore humide à cause de la rosée, se frayant en passage entre les fleurs sauvages. Elle attendit patiemment son cousin. Sans même sans rendre compte, elle s'assoupit.


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Sidney N. St John

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MessageSujet: Re: Stop a while, talk a while - Lou&Sid   Stop a while, talk a while - Lou&Sid Icon_minitimeDim 30 Aoû - 15:21

Un bruit, un sursaut dans la nuit, je sursaute. Je regarde mon réveil et remarque que comme à mon habitude je ne dormirais pas du sommeil du juste. Il n'était que cinq heures du matin et une fois de plus ce même rêve ou cauchemar selon les moments m'empêchait de passer une douce et belle nuit. Quel était-il ? Juste une envie, un rêve que j'avais, quelque chose d'impossible à contrôler et que me faisait souffrir car toute personne dans mon cas souffrirait. De plus, il se mêlait à mes faiblesses passées, le moment dans ma vie où j'aurais pu tout abandonner pour une seule et même personne. J'avais encore passé la nuit à rêver d'elle, une nuit de plus où elle troubla mon sommeil sans bien entendu qu'elle le découvre un jour. Elle qui était ce elle ? Quelqu'un que j'appréciais plus que tout, qui partageait ma vie depuis plus de 11 ans, quelqu'un sans qui je ne serais pas ce que je suis et qui en même temps commençait à me faire devenir fou. Fou d'envie de lui avouer ce que je ressentais pour elle et qui sans doute me la ferait perdre à jamais.

Il était tôt, le soleil n'avait pas encore vraiment percé et je me retrouvais dans le noir à penser à elle. Je me détestais de faire cela car je ne pensais pas à elle dans la bonne manière. Alors, je fermais mes yeux, essayant de trouver au plus profond de mon esprit quelque chose. Oui, c'est ça, un moment de ma vie dans lequel elle n'apparaît pas. Malheureusement, cette tâche se révélait plus difficile que je ne le pensais. Il fallait soit que je remonte à ma plus tendre enfance et peu de monde se souvient comment il était à 5-6 ans. Certes, il a des photos pour s'en rappeler, pour s'en souvenir mais souvent on ne se rappelle pas avec précision de ce qui s'est passé. On se fait plutôt une idée vague de la personne que l'on était. Je regardais une nouvelle fois mon réveil et peu de temps c'était écoulé depuis que je m'étais réveillé. Peut-être que me rendormir n'était pas une si mauvaise idée que cela. Malheureusement j'avais un drôle de sommeil, une fois que j'ouvrais les yeux, il m'était impossible de me rendormir même si j'étais totalement fatigué. Pour une fois j'avais la chance de ne pas être totalement fatigué juste un peu moins en forme que si j'avais dormit mes neufs heures de sommeils. Je n'étais pas le genre de garçons à faire la fête toute la nuit et à se réveiller à 13 heures de l'après-midi. J'étais plutôt du genre à m'endormir vers 23 heures après avoir regardé un bon film avec une amie ou avoir peint un peu.

Je n'étais pas non plus du genre flemmard à me tourner les pouces et c'est d'ailleurs ce qui me dérangeait maintenant c'est que je ne faisais rien. Alors, tout doucement, je sortis de mon lit pour aller jusqu'à mon bureau. Arriver là-as, je mis mes écouteurs sur mes oreilles et je l'allumais. Une douce musique en sorti, musique qui m'emmenait déjà vers mon monde. Un crayon dans la main, je commençais à dessiner, une forme qui au départ ne ressemblait à rien mais qui peu à peu prenait vie après chaque coup de crayon. Après le noir, ce fut au tour des couleurs d'apparaître, un peu de bleu, de rose, de rouge, un arc-en-ciel de couleur défilait. Une heure, c'est le temps que je mis pour faire ce dessin, je le roulais doucement, mettait autour de lui un beau noeud en soie avant de me diriger vers la salle de bain. Il était 6h30 et je devais me préparer. A 8h00 je devais me trouver quelque part et pour rien au monde je ne manquerais ce rendez-vous même si je devais y aller sur une jambe et aveugle, j'aurais été. Je pris une bonne douche chaude avant de choisir ce que j'allais mettre, j'optais pour un simple t-shit bleu sur lequel je rajoutais une chemise à carreaux que je laissais ouverte avec un de mes vieux jeans. Je prenais une paire de converses et je n'avais plus qu'une seule chose à faire manger un petit bout avant de partir.

Il était un peu moins de 8 heures quand j'arrivai enfin au parc des égarés, un drôle de nom pour un parc dans lequel s'égarer relevait de l'exploit sauf quand on était elle ou moi. J'avançais doucement, ne voulant pas me faire remarquer et surtout ne voulant pas que quelqu'un d'autres que nous retrouve notre endroit, celui où il n'y avait qu'elle et moi, celui où nous n'étions que deux. Cet endroit, je l'avais découvert par hasard il y a des années et j'aimais tellement m'y rendre mais qu'avec une seule personne, celle qui hantait mes jours et mes nuits sans même le savoir. J'arrivais enfin dans ce petit endroit rien qu'à nous et deux émotions opposées me submergeaient. D'un côté l'envie de l'a retrouvé, de passer du temps avec elle, de me sentir bien et heureux. De l'autre la peur de faire le geste de trop, de sortir le mot qui lui fera savoir que je l'aime tout simplement. Et c'est là que je la vis, ma princesse endormie dans les bois attendant son prince charmant peut-être mais il ne devait sans doute pas porter mon nom. Je voudrais tellement l'être son prince charmant mais les chances que je le deviennes un jour son si minime car pour elle je ne suis que son cousin, une personne sur qui elle peut compter pas l'homme qui l'aime d'un amour démesuré. Je regardais Louie, elle était tellement belle comme cela et tout doucement, je m'asseyais à côté d'elle avant de la lever tout doucement et de la mettre sur mes genoux. Depuis que nous nous connaissions, je faisais toujours cette technique pour la réveiller, la mettre sur mes genoux et lui caresser doucement les cheveux cela marchait à tous les coups. Le prince charmant au fond de moi aurait aimé lui donner un tendre baiser pour la réveiller mais ce n'était sans doute pas ma destinée.

« Louie, il faut te réveiller, ton super Sid est juste à côté de toi et il n'attend plus qu'une seule chose que tu ouvres doucement tes tendres petits yeux. »
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Louie Pendergast

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MessageSujet: Re: Stop a while, talk a while - Lou&Sid   Stop a while, talk a while - Lou&Sid Icon_minitimeDim 30 Aoû - 16:52

    Lorsque Louie ouvrit les yeux, ce fut pour se perdre dans ceux de son cousin. Croyant tout d'abord rêvé, elle se surprit à penser qu'elle pourrait s'y plonger jusqu'au Jugement Dernier. Elle se rendit compte de son égarement lorsqu'un klaxon retentit au loin. En effet, si elle avait été dans le monde des rêves, ce n'est pas le trompettement d'un klaxon qu'elle aurait entendu mais plutôt une légère brise qui se serait emmêlé dans les cheveux de Sid. La jeune femme se redressa d'un coup manquant d'assommer le garçon qui venait de la réveiller. Le reconnaissant, elle lui sauta au cou, ravie de le voir. Louie n'est pas une personne expansive qui expose ses émotions. Elle évite de laisser paraître ses sentiments. Sauf avec Sidney. Étant donné que c'est la personne qu'il la connaît le mieux et depuis le plus longtemps, elle n'hésite pas à montrer son affection en geste.

    Lorsque son cousin l'eut rendu son étreinte, Lou ne put s'empêcher de froncer les sourcils en le blâmer pour son retard, elle qui était toujours très ponctuelle. « J'attends depuis tellement longtemps que je me suis endormie. T'imagine ? Je paris que tu as bossé sur un nouveau truc avant de partir et pris par ton inspiration, tu n'as pas vu le temps passer. » En vérité, c'était plutôt elle qui était en avance, mais elle se garda bien de lui dire. Il arrivait souvent que les deux jeunes gens se taquinent, mais jamais rien de méchant. Et l'un comme l'autre savait que c'était uniquement pour rire, et qu'ils se pardonnent toujours tout.

    Remarquant qu'elle était un peu trop nonchalamment appuyé contre Sid, Louie se releva. C'est fou à quel point en sa compagnie, elle changeait du tout au tout. Ses longues jambes blanches étaient nus – elle portait un short en jean accompagné du chemise d'homme blanche (qu'elle avait un jour piqué à son colocataire) nouée sur son ventre – et ça-et-là traînaient des gouttelettes qu'elle avait récolté de l'herbe. L'air frais de l'hiver s'était dissipé, les rayons du soleil réchauffait Oxymore. Elle tendit une main à Sid et elle le tira pour le hisser à sa hauteur, non sans mal. Ce qui provoqua l'hilarité chez le beau brun. Ensemble, ils rejoignirent l'un des deux bancs.

    «  Comment vont tes parents, Sid ? » Louie n'avait jamais appelé les St John « Oncle » et « Tante », et encore moins « Papa » et « Maman ». C'était sa famille adoptive, certes, mais la demoiselle les avait toujours appelé par leur prénom. C'était comme une marque de respect, de reconnaissance. « Ton père m'a appelé mardi. Il paraît qu'ils vont faire une Garden Party pour l'anniversaire de ta mère. Tu es au courant ? Ils m'ont invité mais ça ne me tente pas trop, les fêtes et moi, ça fait deux. Et puis, les amis de tes parents ne m'ont jamais appréciés, donc...  Tu viendras toi ? »

    Elle parlait, elle parlait. Mais la vie était belle, alors pourquoi ne pas en profiter et la partager ? Louie contemplait la verdure, un doux matin avec son cousin. Rien ne pouvait dérangé cette sérénité. C'était un moment parfait.


    [à peine 25 lignes, désolé. 12]
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Sidney N. St John

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MessageSujet: Re: Stop a while, talk a while - Lou&Sid   Stop a while, talk a while - Lou&Sid Icon_minitimeDim 30 Aoû - 23:56

Deux yeux me regardaient, deux magnifiques yeux renfermant toute la beauté du monde. Je n'arrivais pas à détacher mon regard de ses merveilleuses prunelles d'un bleu dans lequel on voulait plonger. Je pourrais la contempler pendant des heures et des heures sans jamais en avoir marre mais cela elle ne le saurait jamais. J'espérais vraiment qu'elle serait la première à changer son regard, à le mettre ailleurs car de moi-même je n'aurais pas la force d'éloigner mes yeux. J'étais faible face à elle, Louie avait toujours pu me demander tout ce qu'elle voulait et j'avais toujours eu bien du mal à le lui refuser. Enfin, presque tout, mon côté protecteur peut aussi parfois prendre le dessus et je ne supporte pas que quelque chose de mal lui arrive, je ne supporte pas que l'on fasse du mal à cette personne tellement t'importante à mes yeux. Alors, je fais mon possible pour la protéger même si cela n'est pas des plus faciles avec une fille comme elle mais jamais au grand jamais, jeune baisserais les bras pour elle. N'avez-vous jamais eut l'impression en regardant quelque chose de merveilleux que c'était la seule chose qui comptait ? Et bien pour moi c'était le cas car j'étais tellement envoûté par ses yeux que je n'avais pas vus qu'elle s'était relevée un peu. A peine l'avais-je remarquée que déjà elle me sautait au coup ce qui me fit rire mais surtout sourire. J'adorais chaque contact avec elle, chaque geste tendre que nous avions l'un pour l'autre. D'ailleurs, automatiquement, je lui rendis son étreinte tout en continuant de lui toucher les cheveux. J'adorais ses cheveux, j'adorais chaque parcelle d'elle, chaque moyen que j'avais de me sentir proche de cette personne que j'aimais tant. J’entendis tout à coup sa douce et tendre voix qui me faisait toujours tellement sourire et puis, je ne pouvais m’empêcher de rire en entendant ses paroles. Elle me taquinait en disant que j’étais en retard alors que ce n’était nullement le cas, c’était surtout elle qui aimait beaucoup être à l’avance et me taquiner. Enfin, je ne m’énervais pas parce que je savais qu’elle rigolait et puis j’allais même lui donner raison à cause de tout ce qui se passait en moi dès que je la voyais. Pourquoi est-ce que je l’aimais tant ? Je prenais son visage entre mes deux mains et la regardais droit dans les yeux avant de me mettre à parler.

« Oh Louie, trouveras-tu la force de pardonner à ton cher Sidounet ? En tout cas je m'excuse de mon retard mais dormir a dû te faire du bien, tu n'en es que d'autant plus belle. Et oui, j'étais en train de travailler d'ailleurs si tu es sage je te montrerais la cause de mon retard en espérant que cela te plaise. »

Et oui, j'avais pris avec moi le fameux dessin que j'avais fait et que je gardais bien précieusement à l'abri dans l'une de mes poches intérieures pour être sûr que rien ne lui arrive. Qui avait-il sur ce dessin la plus merveilleuse des choses au monde. Je la vis tout à coup se lever complètement et j'avais envie de l'embêter un peu du moins assez. Je la regardais de haut en bas éblouit par sa beauté avant d'attraper ses mains pour me relever, elle avait bien du mal d'ailleurs ce qui me faisait rire mais en même temps je n'étais pas lourd à ce point. Je tenais toujours l'une de ses mains lorsqu'elle m'emmena jusqu'à un banc où nous nous assîmes tous les deux. Ce fut-là qu'elle se mit à parler de mes parents. Jamais au grand jamais, la demoiselle n'avait appelé mes parents papa ou maman alors qu'elle vivait aussi chez moi du moins qu'elle y avait vécu pendant pas mal de temps. D'un côté pour moi cela avait du bon, j'aimais Louie plus que comme une soeur, je l'aimais comme on aime d'amour alors qu'elle n'appelle pas mes parents papa et maman était un avantage pour moi. D'ailleurs en parlant de mes parents cela faisait longtemps que je les avais vus. Sans doute parce qu'ils essayaient de me casser avec n'importe laquelle des filles qu'ils trouvaient à leur goût. Je regardais Louie et je n'aimais pas vraiment le fait qu'elle veuille ne pas venir à l'anniversaire de ma mère. J'avais besoin qu'elle y soit, j'avais besoin de sa présence mais peut-être ne le remarquait-elle pas alors que je ferais n'importe quoi pour que ça soit le cas.

« Oh, je crois qu'ils vont bien tu sais depuis qu'ils ne doivent plus s'occuper de deux jeunes turbulents et bien ils ont la vie tranquille. Tu te souviens comme on pouvait les rendre fou parfois ? »

Je venais de me mettre à genoux, la regardant droit dans les yeux, je voulais mettre toutes les chances de mon côté pour qu'elle accepte et qu'elle ne me laisse pas en plan.

« Oui, papa m'a appelé, tu sais comme ma mère aime ce genre de soirées et si je n'y vais pas elle en ferrait une maladie. Mais je t'en prie Louie vient, tu sais, quand tu n'étais plus là, elle était triste à chaque anniversaire car elle voulait tellement que tu sois présente. Elle mettait même une place avec ton nom juste en face de moi. Et puis, ne fais pas attention à ses amis, tu m'auras moi et ma mère sera super heureuse de te voir, ça sera son plus beau cadeau. En plus tu ne vas pas me laisser affronter seul, toutes les filles que mes parents où que les amis de mes parents essayeront de me faire rencontrer. Tu sais, ils veulent à tout prix me casser et je ne pourrais pas supporter ses filles qui croient que Picasso n'est qu'une marque de voiture et ne connaisse pas l'artiste. Tu ne vas pas me laisser seul entourer d'une bande de filles à papa qui n'en voudront qu'à mon argent et à mon corps. »

Je la regardais avec des grands yeux et je voulais plus que tout qu'elle se montre un peu jalouse et que surtout, elle vienne chez mes parents qui voulaient à tout prix la revoir. Je lui avais pris les mains et m'étais remis à côté d'elle sur le banc tout en la regardant toujours dans les yeux peut-être qu'aujourd'hui j'oserais enfin le lui dire, lui dire ses trois mots je t'aime...
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Louie Pendergast

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MessageSujet: Re: Stop a while, talk a while - Lou&Sid   Stop a while, talk a while - Lou&Sid Icon_minitimeLun 31 Aoû - 15:03

    « Oh Louie, trouveras-tu la force de pardonner à ton cher Sidounet ? En tout cas je m'excuse de mon retard mais dormir a dû te faire du bien, tu n'en es que d'autant plus belle. »

    Louie détailla un instant Sidney pour y décelé un mensonge. Non, apparemment, il ne se moquait pas d'elle. « Sid, je t'ai l'honneur de t'annoncer que tu es pardonné. » Il venait de lui faire un compliment, il était donc pardonné. Elle était « belle » hein? Tous le pensait, beaucoup lui disait mais pour Louie, ce n'était rien d'autre que les gènes, elle n'en était nullement responsable, donc ce n'était pas spécialement agréable à Louie d'être « belle ». À vrai dire, elle n'en avait cure. Et puis, si la jeune femme rougissait très facilement à cause de sa peau blanche– son pire défaut d'après elle puisque souvent, ses joues trahissaient ses silences – ce n'était pas en réponse à ce genre de compliment. Ses joues se rosaient lorsqu'on vantait les mérites de son talent, ce dont elle aimait être fière. Ou ne pas l'être.

    « Et oui, j'étais en train de travailler d'ailleurs si tu es sage je te montrerais la cause de mon retard en espérant que cela te plaise. »

    Un sourire taquin naquis sur les lèvres de Louie. Si elle était sage, hein ? Cela tombait plutôt bien puisque Louie était une fille sage. Il est vrai qu'elle ne l'a pas toujours été – de ses quinze ans à ses dix-huit ans – mais avant et maintenant, elle l'était véritablement. Elle est tolérante, courtoise et parfois même gentille. À présent, elle respectait la loi et l'autorité. La demoiselle était sûr d'elle. « Je serais sage. J'ai très envie de découvrir la cause de ton retard. »

    Elle était gentiment assise à côté de Sidney, une main dans la sienne. Si quelqu'un les avait surpris à ce moment-là, il n'aurait aucun doute qu'il les aurait pris pour un couple. Ce qui était très loin de la vérité. Louie pensa même qui leur relation était beaucoup plus forte, plus solide qu'une banale histoire d'amour. Elle attendit silencieusement que son cousin lui donne sa « surprise » mais elle ne vint pas. Apparemment, il l'a gardait pour le moment où ils allaient ce quitter, rentrer chez eux en se faisait la promesse de revenir le lendemain, à la même heure. Le sujet dériva sur les parents de Sid, les St John.

    « Oh, je crois qu'ils vont bien tu sais depuis qu'ils ne doivent plus s'occuper de deux jeunes turbulents et bien ils ont la vie tranquille. Tu te souviens comme on pouvait les rendre fou parfois ? »

    Louie rigola à cette remarque. C'est vrai que parfois les deux cousins rendait la vie impossible à leur parents. Ce n'était jamais réellement méchant, mais ça suffisait à exaspérer Lawrence et Victoria St John. Par exemple, la fois où Sid et Louie avait décidé de monter une manifestation dans leur quartier de Kensington pour protester contre l'interdiction de jouer au football dans les jardins. Ou alors quand Sidney voulait repeindre l'extérieur de leur collège privée en jaune canari, bleu turquoise et rouge vermillon pour « égailler la vie des collégiens » comme il disait si bien et qui Louie – toujours prête à lui donner un coup de main – était allé chercher les pots de peinture, non sans en renverser partout sur la chaussée. Qu'est-ce qu'ils s'étaient bien amusé ce jour-là ! Et quel savon ils avaient récolés par la suite. Par les professeurs de l'école, les parents de Sid et même la police pour « obstruction de la voie publique ». À ce souvenir, Louie éclata franchement de rire. « C'est vrai que parfois, j'avais comme l'impression que si le filicide était autorisé, nous ne serions plus de ce monde pour nous en plaindre ! »

    Pendant que Louie se perdait dans ses joyeux souvenirs, l'artiste en avait profité pour mettre un genou à terre. Il lui disait comme cela ferait plaisir à sa mère si Louie assistait à son anniversaire. Il n'avait pas tort et ses arguments se tenaient, mais Louie n'avait jamais apprécié les remarques des amis des St John qui fusaient sur son passage. Comme quoi elle était une petite intrigante qui profitait de leur argent. Qu'elle ne méritait pas cette place privilégiée. Et bien pire encore. Louie n'était pas du genre à se formaliser sur de simples critiques qui se basaient sur de stupide rumeurs, mais à force, cela pouvait se révélé blessant. Surtout que Louie finissait par y croire. Depuis son retour de Las Vegas, elle savait que son comportement avait blessé et déçu Lawrence et Victoria. Elle s'en voulait tellement de son départ. Et finalement, quoi de mieux que de faire plaisir à sa seconde mère – la première n'étant pas sa mère biologique, mais sa gouvernant de l'époque, lorsqu'elle était encore enfant, qui faisait aussi office de bonne, de secrétaire, de trésorière et de cuisinière, Noli – que de lui faire plaisir ? Louie penchait de plus en plus vers l'approbation lorsque son cousin sortit son dernier argument, et non le moindre :

    « En plus tu ne vas pas me laisser affronter seul, toutes les filles que mes parents où que les amis de mes parents essayeront de me faire rencontrer. Tu sais, ils veulent à tout prix me caser et je ne pourrais pas supporter ses filles qui croient que Picasso n'est qu'une marque de voiture et ne connaisse pas l'artiste. Tu ne vas pas me laisser seul entourer d'une bande de filles à papa qui n'en voudront qu'à mon argent et à mon corps. »

    Louie hocha la tête, vaincue. « C'est clair que je ne peux pas te laisser en pareil compagnie. Picasso ! Une marque de voiture ! On aura tout vu ! » Elle se moquait mais elle n'en pensait pas moins. En effet, depuis quelques temps, les parents de Sid s'étaient mis en tête de lui trouver une fiancée. Une fiancée ? Lou avait du mal à accepter cela. Comme l'avait dit Sid, c'était souvent des filles qui n'en voulait qu'à son argent et son corps. Aucune ne méritait Sidney St John. Parfois, elle les regardait minauder au loin, et n'avait qu'une seule envie : vomir. Et puis, elle ne voulait pas que Sid l'a laisse tombé pour une autre. C'était son Sid.. non ? Alors, en signe de défaite, elle baissa la tête et annonça qu'elle irait à la soirée. « Tu as gagné. Je ne peux pas te laisser approcher ces filles. Gentil comme tu es, tu serais capable de te faire avoir et de te marier sans t'en rendre compte. » Louie ne l'avait pas remarqué, mais à l'instant elle venait exactement de se décrire, lorsqu'il y avait eu Conan...
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Sidney N. St John

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MessageSujet: Re: Stop a while, talk a while - Lou&Sid   Stop a while, talk a while - Lou&Sid Icon_minitimeMer 2 Sep - 0:10

Je la regardais encore droit dans les yeux, qu'est ce qu'il était dur de lâcher le regard de ma douce Louie. J'avais envie de m'y perdre pour toujours que cet instant soit le dernier de ma vie et que rien ne vienne changer ce qui était en train de se passer. A cet instant précis, je ne désirais qu'une seule chose, c'est qu'elle remarque à quel point je l'aimais même si cela était complètement impossible. Alors, je me contentais de la regarder droit dans les yeux et d'oublier que la vie ne faisait aucun cadeau en me faisant tomber sous son charme. Je lui avais dit qu'elle était belle, même si cela était en quelque sorte un euphémisme car la jeune femme que j'avais devant moi n'était pas seulement belle. Oh non, elle était beaucoup plus que cela, c'était un ange, sortie tout droit du paradis qui égayait la terre. Ce n'était pas non plus n'importe quel ange car on pouvait lire dans ses yeux les malheurs qui avaient parcouru sa vie mais pourtant elle s'en relevait toujours forte ou de moins, elle s'efforçait de l'être même si cela n'était pas toujours des plus faciles. Je la laissais parler et surtout prendre mes excuses comme des vraies excuses. Au fond, j'avais un peu joué sur deux tableaux, celui de la sincère vérité en parlant de sa beauté et puis celui de la plaisanterie en me rendant responsable d'une chose pour laquelle je ne l'étais pas du tout. Ce n'était pas de ma faute si Louie aimait être bien à l'avance. Au fond, cela devait vraiment lui plaire de recevoir des excuses de ma part pour être arrivé à l'heure mais trop tard à son goût. De toute façon, même si j'aurais voulu lui en vouloir, je n'aurais pas pu. En vouloir à une fille comme elle s'est tout bonnement impossible. En entendant qu'elle m'avait pardonné pour être arrivé à l'heure, je me mis à sourire de plus belle tout en tenant doucement sa main. J'aimais ce contact avec elle me sentir proche d'elle, de ses bras, espérer un peu qu'elle puisse m'aimer. Pour ne pas laisser perdurer le silence qui perdurait à force de penser je répondis à son délicieux pardon d'une manière un peu taquine.

« Quel honneur d'avoir été pardonné par la grande Louie. »

Je lui fis un clin d'oeil avant d'exploser de rire. J'aimais rire en sa compagnie, en fait j'aimais faire tout et n'importe quoi du moment que j'étais à ses côtés. Elle était celle qu'il me fallait j'en était sûr, c'est ma seule certitude. Je connaissais une chose sur Louie c'est qu'elle était plus que curieuse et que chaque fois que l'on lui annonçait une surprise et bien elle se précipitait dedans. L'inconnue était quelque chose de plaisant pour elle, plus on la surprenait plus elle avait l'air heureuse. Alors, je lui offrais souvent des petits présents. D'ailleurs ce qui se trouvait dans ma poche en était un même si elle ne le verrait pas tout de suite. Il fallait qu'elle patiente un peu. Dedans se trouvait quelque chose d'assez spécial que je ne pouvais pas encore révéler. Il faut laisser le temps à la surprise de s'installer pour qu'elle soit pleinement appréciée.

« Et bien en plus d'être sage, il te faudra être patiente car tu ne verras pas la surprise tout de suite. Est-ce que tu sauras être sage et patiente assez longtemps ? »

Je lui tirais gentiment la langue, je connaissais bien la demoiselle pour savoir qu'elle n'avait pas toujours été des plus sages malheureusement. En effet, pendant une grande partie de son adolescence, j'ai cherché par tous les moyens à la calmer, l'empêcher de faire des bêtises. Malheureusement, je ne devais pas être très bon puisqu'elle est partie quand même, puisqu'elle a quitté Oxymore me laissant seul. Repenser à ce qui c'était passer le jour où j'avais appris son départ était un déchirement. J'avais tellement pensé à elle pendant toutes ses années même si je ne lui avais jamais rien dit de peur qu'elle se doute de mes sentiments plus qu'amitieux envers elle. Je sortis de ce douloureux souvenir et entendant sa douce voix et surtout en repensant à quel point nous pouvions être des démons avec mes parents. Seul j'étais un ange, avec elle j'étais différent. Je me laissais aller à mes envies ou plutôt à mon impulsivité, par exemple si j'avais envie de danser, je dansais. Mais souvent nous voulions repeindre le monde, en changer les couleurs, le rendre plus gaies. Rien ne nous étaient interdit lorsque nous étions ensemble. Je crois que j'aurais même pu devenir un Clyde, un dangereux gangster rien que pour ses beaux yeux car je peux tout faire pour amour pour elle. J'avais tellement de souvenir en compagnie de Louie que tous les dirent me prendraient au moins une année entière voir plus alors j'essayais de ne pas penser à tous. Une chose était sur c'est qu'elle était importante pour moi et que chaque fois que je pensais à elle où à ce que nous avions fait, je ne pouvais m'empêcher de rire car nous étions fous, complètement fous ensemble. Lorsqu'elle parla de l'infanticide qu'auraient pu commettre mes parents, je me mis à me tordre de rire. Je voyais mal mon père ou ma mère essayer de porter atteinte à ma vie ou à celle de Louie. On faisait des bêtises mais pourtant, je suis sûr qu'ils auraient été complètement incapable de nous faire du mal. Ils nous aimaient et nous aime toujours d'ailleurs.

« Oh tu sais, je suis sûr qu'ils sont bien incapables de nous faire du mal. Ils nous aiment, tu sais. Mes parents n'ont jamais cessé de t'aimer, même après ton départ, il ne sait pas passer un seul instant où ils n'ont pas pensé à toi. Ou je n'ai pas arrêté de penser à toi Louie. Est-ce qu'un jour tu me pardonneras de ne pas avoir su te retenir. J'aurais dû remarquer que tu n'allais pas bien, j'aurais dû comprendre ce que tu prévoyais de faire. Je m'en veux tellement Lou. »

Je regardais maintenant le sol complètement honteux d'avoir avoué tellement de choses, il me fut donc facile de me mettre à genoux pour adopter le sujet mariage qui n'était pas vraiment réjouissant lui non plus. Mes parents avaient tellement envies de me voir marier alors que moi je voulais simplement être un étudiant normal et pas me retrouver avec une vie de famille surtout avec le genre de filles qui les intéressaient.Je ne voulais qu'une seule fille et elle se trouvait devant mes yeux choses que je ne changerais pour rien au monde. Un sourire apparu sur mon visage lorsque je compris qu'elle viendrait en ma compagnie. Je la serrais fortement dans mes bras, je n'avais encore rien répondu parce que mes gestes avaient pris le dessus sur tout le reste et qu'à cet instant la seule chose que je voulais c'était montré ma joie de me trouver en sa compagnie et de savoir qu'elle ne me laisserait pas seule en compagnie d'une bande de folle furieuse. Je me mis à rire face à ce qu'elle ajoutait et me remettait à genoux devant elle pour la contempler d'avantages. Est-ce qu'un jour j'aurais la force de lui avouer ce que mon coeur lui cachait depuis tellement de temps ?

« Merci beaucoup, ça sera un grand honneur de t'avoir comme cavalière. Par contre, pour ce qui est de me retrouver marier sans le savoir j'aurais bien du mal. Tu connais mes parents, mon mariage serait l'évènement de l'année. Ils inviteraient tout Oxymore et prévoiraient cela des mois et des mois à l'avance pour être sûr que tout soit parfait. Et puis ce n'est pas moi qui est épousé le pire homme que la terre n'est jamais créé et le pire salaud qui soit. »

J'en avais peut-être trop dit en parlant de Conan de la sorte mais je n'avais pas pu résister. S'il y avait une seule personne qui me donnait envie de vomir c'était bien lui et sa façon de se croire bien mieux que tout le monde.
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Louie Pendergast

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MessageSujet: Re: Stop a while, talk a while - Lou&Sid   Stop a while, talk a while - Lou&Sid Icon_minitimeVen 4 Sep - 22:06

    Entendre le rire badin de Sidney plongea Louie dans ses souvenirs, la première fois qu'elle rencontra son cousin. Son cousin, ou celui qui se faisait passer pour. Lorsque Louie emménagea chez les St John, ce n'était pas la première fois qu'elle approchait la petite famille, non. Si elle croyait fermement à l'existence de son cousin et celui de la soeur de sa mère, c'est parce que depuis toujours, ces parents le lui avait enseigné. Depuis toujours, son père et sa mère s'était attendu à devoir mettre leur fille « à l'abri » au cas où il arriverait quelque chose. Au cas où.

    La première fois qu'elle avait vu Sid, Louie l'avait tout de suite appréciait. Pas qu'elle vous juge et vous colle une étiquette au premier regard. Seulement, elle avait pressenti une bonne chose chez ce garçon, cet inconnu, son cousin. Elle avait confiance. Elle avait huit ans, à l'époque. Trois mois plus âgée que Sidney St John. Et à huit ans, on ne se préoccupe pas tellement d'autre chose que de rire et s'amuser. Trouver un compagnon de jeux, pour Louie, c'était euphorique. Elle qui n'avait pas d'amis à cause des déménagement incessant à travers la campagne, dans la banlieue Londonienne, en centre-ville - nouvel appartement miteux, jolie pavillon doré, nouvel hôtel minable, et studio chic. Et puis, Sidney était mignon. D'accord, c'était son cousin, mais il était mignon. Avec ses cheveux bruns, délaissés qui partaient dans tous les sens et ses beaux yeux clairs. Ce jour-là, ils avaient joués comme des petits fous.

    Cela avait été la seule fois. Ils s'étaient croisés, de temps à autre, une fois par an, lorsque les Pendergast et les St John – très amis – se revoyaient, entre deux semestre. Jamais bien longtemps. Pas assez pour apprendre à se connaître. À huit ans, on joue, on n'a pas le temps de discuter. Aussi, lorsque Louie fut adopté par ses soi-disant oncle et tante, son cousin était quasiment un inconnu. Inconnu qui s'est vite transformé en frère, au final. Frère qui était à ses côtés, en ce moment, comme toujours.

    « Et bien en plus d'être sage, il te faudra être patiente car tu ne verras pas la surprise tout de suite. Est-ce que tu sauras être sage et patiente assez longtemps ? »

    La demoiselle soupira. La patience faisait partie de son être. Elle était patiente. Même si elle aurait préféré l'être moins, être plus... vivante, impatiente. Portant une main sur son coeur, elle répondit d'un ton pour le moins solennel :

    « Je promet d'être sage et patiente assez longtemps pour remporter la surprise. »

    La bonne humeur était au rendez-vous, à leur rendez-vous quotidien. Et qu'est-ce que c'était bon ! Pouvoir rire en compagnie de Sid, sans raison nécessaire, juste pour échapper un temps soi peu à la routine d'Oxymore, prison d'or et d'argent. Il était si facile de s'amuser, en cette douce matinée. Oublier ses soucis. Oublier ses doutes. Oublier son chagrin. Oublier ses peurs. Oublier le reste. Malheureusement, rien n'est éternel. Louie ne le savait que trop bien. Et Sidney semblait avoir envie de discuter du... passé.

    « Oh tu sais, je suis sûr qu'ils sont bien incapables de nous faire du mal. Ils nous aiment, tu sais. Mes parents n'ont jamais cessé de t'aimer, même après ton départ, il ne sait pas passer un seul instant où ils n'ont pas pensé à toi. Ou je n'ai pas arrêté de penser à toi Louie. Est-ce qu'un jour tu me pardonneras de ne pas avoir su te retenir. J'aurais dû remarquer que tu n'allais pas bien, j'aurais dû comprendre ce que tu prévoyais de faire. Je m'en veux tellement Lou. »

    La jeune femme ne répondit rien, interdite. Face à son silence, la discussion embraya sur la Garden Party que donneraient bientôt les géniteurs de Sidney. La joie était toujours dans leur esprit, mais un arrière-goût acéré demeurait encore.

    Un mariage se faufila dans leur bouche. Celui du jeune homme. « Il est vrai que pour ton mariage, tu devras t'attendre à une cérémonie limite retransmise dans le monde entier. Tes parents ont toujours vu... grand. Non par prétention, mais plutôt parce qu'ils ont toujours donné le meilleur d'eux pour nous. Je ne peux pas ne pas venir. » Et pour éviter cela, Louie se devait de l'accompagner à l'anniversaire de sa tante. En matière de mariage, elle avait suffisamment donné pour s'en méfier autant que la peste. Ce que ne manqua pas de lui rappeler son cousin. Le passé.Toujours. Cependant, Louie décela ici, non pas de la honte comme tout à l'heure, mais de l'amertume et une pointe de mépris. Elle lui lâcha la main qu'elle tenait depuis le début, elle s'assit de sorte qu'elle se trouvait bien face de lui, et inspira un grand coup. « Sid. » commença-t-elle. « Je ne crois pas que tu es ton avis à dire sur mon mariage. Bien sûr que je regrette cette bêtise, mais insulter mon époux n'inversera pas le cours des choses, ni ne nous permettrait de remonter le temps. J'ai aimé profondément Conan, alors je t'en pris, ne l'insulte pas. » Bien que les mots semblaient durs et froids, le ton de Louie laissait entendre qu'elle n'en voulait pas à son cousin. Elle était plutôt comme... fatiguée de devoir en parler. Fatiguée de défendre son fichu mari.

    « Quant à t'en vouloir parce que je suis partie, ce n'est pas nécessaire. Je... J'étais vraiment perturbée à ce moment-là. Rien n'y personne n'aurait pu m'aider. Hormis Conan. Et je peux te dire que je ne sais pas plus que toi pourquoi lui. J'étais tellement butée, seule, enfermée dans mon propre malheur que je ne voyais pas les mains qu'on me tendait. Les tienne. C'est moi qui devrait m'excuser, tu ne crois pas ? J'ai été tellement idiote. J'ai fais du mal à tes parents, je m'en veux. Je me hais d'avoir été ainsi. »

    Cela avait été dit. Tout avait été dit. Le poids qui reposait au creux de son estomac sembla s'alléger. Mais habituée à vivre avec ce fardeau depuis maintenant deux ans, ce soulagement fut comme un déchirement pour Lou. Comme si une partie d'elle venait de la quitter. Pour toujours. Elle en était heureuse, cependant, la douleur de la perte de ce poids était comme une imputation de son âme. Les larmes coulèrent toutes seules, alors que l'ombre de son dernier sourire flottait encore sur son visage troublée.

    « Je suis partie, certes, mais je suis revenue. » murmura Louie en enfouissant son visage ruisselant dans le cou de Sidney. Et son plus éclatant sourire ne l'avait pas quitté.
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