Aïko • because a girl like you is impossible to find.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 09/09/2009

— “ Neverson, Aérys Aïko.”

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Aïko • because a girl like you is impossible to find. 2hz2smv

ID CARD.
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NOM, PRÉNOMS: NEVERSON, Aérys Aïko.
ÂGE, DATE DE NAISSANCE: 21 ans, 21 juillet 1988.
ARRIVÉE À L'ÎLE D'OXYMORE: Depuis l'année 2006.
SITUATION: elle était fiancée, mais elle a rompue pour des raisons qu'elle seule connaît.
AVATAR: Autumn Reeser.

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♥ everybody's a legend, especially you.

CHAPTER ONE • « Les enfants sont des énigmes lumineuses. »

21 juillet 1994

… :

AÏKO :

La moue contrariée de la petite rousse fit rire toute la tablée se trouvant autour d’elle. Aujourd’hui, Aïko Aérys Neverson avait 6 ans. C’était une gamine espiègle, enjouée et terriblement chipie. Elle faisait le bonheur de tout ceux qui la regardait, et elle était d’ailleurs le seul lien qui rattachait encore ses parents l’un à l’autre. Le bonheur avait depuis longtemps déserté le couple Neverson, la femme soupçonnant le mari d’infidélité, et elle avait raison. Mais en ce jour, il s’efforçait de faire bonne figure, l’un comme l’autre, pour ne pas gâcher les six ans de leur petite princesse. Mais le destin ne se passe jamais comme on le voudrait, n’est-ce pas ? Une sonnerie de portable se fit entendre et Neverson père se leva précipitamment, en s’excusant, pour aller répondre à l’abri des oreilles indiscrètes. Il revint quelques minutes plus tard, cherchant une excuse pour sa fille. « Mon père, James Neverson, n’était pas un homme mauvais, écrivit Aïko. C’était juste un type paumé, aimant trop les femmes pour s’en contenter d’une seule. »

JAMES :

AÏKO :

La déception visible sur le visage de l’enfant serra le cœur de James. Et les larmes dans les yeux de sa femme lui firent ressentir un profond sentiment de culpabilité qu’il s’efforça de cacher.

JAMES :

Déposant un léger baiser sur le front de sa fille, et sur la joue de son bientôt ex femme, il partit. Aïko se reconcentra sur son gâteau double chocolat lorsqu’elle entendit un sanglot. « Ma mère, écrivit Aïko, Angel Neverson, a toujours aimé mon père, depuis sa plus tendre enfance. Alors, forcément, son infidélité fût un coup dur pour elle. » Fronçant ses petits sourcils, elle alla se lover dans les bras de sa mère, avant de lever ses jolis yeux vers elle. Sa voix fluette s’éleva alors :

AÏKO :

ANGEL :

AÏKO :

Angel Neverson fût longtemps marqué par les paroles de sa fille, paroles qui était plutôt surprenantes dans la bouche d’une enfant de six ans. Mais elle était habituée après tout … Aïko était une enfant surprenante. Il n’y avait pas deux enfants comme elle dans le monde. « Ma mère disait toujours que j’étais unique, que j’avais quelque chose en plus que les autres n’avait pas. Je ne suis pas d’accord, parce que chaque personne à quelque chose que les autres n’ont pas. D’un certain côté, nous sommes tous uniques. »

CHAPTER TWO • « Ah ! L'amour, l'amour ... Quand ça vous prend, faudrait partir en courant. »

… :

AÏKO :

CONNOR :

En voyant le visage de la jeune fille se décomposer, Connor s’en voulut un peu. Son intention n’était pas de la blesser … Quoi que. L’attitude de la jeune femme de 16 ans ces derniers temps l’avait profondément blessé. Ils se connaissaient depuis 10 ans, et jamais elle ne l’avait évité comme ces derniers jours. Alors qu’il allait s’excuser, la jeune femme enjamba la fenêtre de son ami et entre dans la chambre. Se mordant les lèvres, elle alla s’asseoir sur le lit mais se releva aussitôt.

CONNOR :

AÏKO :

CONNORD :

« La patience, écrivit Aïko, n’a jamais été le fort de Connor. Il me faisait souvent rire à s’énerver en deux secondes, juste par que quelque chose n’allait pas assez vite. Mais ce soir là, son impatience me faisait peur. »
La jeune femme se passa une main dans les cheveux et leva sur son ami des yeux pleins de larmes. Connor fût surpris. Aïko sembla vraiment mal à l’aise, il ne comprenait pas.

AÏKO :

La belle rousse baissa les yeux, se mordant violemment les lèvres. Elle l’avait dit. Je t’aime. Elle l’avait dit, à lui, son meilleure ami de toujours, son amour secret, son amant imaginaire. Aïko avait décidé de lui avouer car il ne méritait pas d’ignorer la raison de son éloignement. Et puis, ça la soulageait. Au moins, c’était dit … C’est pourquoi lorsque Connor l’attrapa brutalement par les hanches et posa soudainement ses lèvres contre les siennes, la jeune femme resta surprise, figée pendant quelques secondes. Jusqu’à ce que son cœur explose, projetant un millier de petites étincelles dans son corps, la réchauffant de tout son être. S’aggripant au cou de son ex-ami, de son nouveau petit ami, elle l’embrassa encore et encore. « Je ne me suis jamais sentie aussi heureuse et vivante que cette nuit là. Quoi que si … Connor me faisait vivre au quotidien un bonheur immense. Il était … tout. Tout ce que je désirais. Je ne voulais que lui, je ne vivais que pour lui. »

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♣ keyboard is your friend.

• PRÉNOM - PSEUDO; Dow
• ÂGE; 16 ans et demi
• OÙ AS-TU DÉNICHÉ L'ADRESSE D'OXY?; en passant de forum en forum.
• TON AVIS SUR LE FORUM; j'aime beaucoup (L)
• CODE DU RÈGLEMENT; baby it's a violent world
• UN DERNIER MOT? À MOINS QUE TU AIES LA FLEMME.; la flemme ! :-D moi être grosse flemmarde

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CHAPTER THREE • « Chacun admire le passé, regrette le présent et tremble pour l'avenir. »

Le dos bien calé dans le fond de son siège, le visage tourné vers le hublot, Aïko luttait pour contenir ses larmes. Le souvenir des moments passés avec Connor revenait en force dans son esprit, lui donnant la nausée. Pourquoi ? Pourquoi faisait-elle ça ? Pourquoi partait-elle, en faisant promettre à ses parents de ne pas révéler à son désormais ancien fiancé le lieu où elle se trouvait ? La boule dans sa gorge ne partait pas, pourtant, elle aurait dût … Elle aurait dût être heureuse, elle se rendait à Oxymore, ce lieu que tout le monde voulait, là où ses parents avaient acceptés de lui acheter une maison, même s’ils ne comprenaient pas son geste. Mais comment pourraient-ils comprendre alors que la jolie rousse elle-même ne comprenait pas ? Les sanglots montèrent, et Aïko mit une main devant sa bouche pour s’empêcher de faire du bruit. C’était trop dur … Mais elle devait. Elle devait quitter Connor, l’abandonner. Ses mains tremblèrent. Elle ferma les yeux, inspirant pour se calmer mais peine perdue, elle continua de pleurer silencieusement, les larmes devenant de plus en plus nombreuses. Posant ses mains sur son ventre désormais vide, la jeune femme se mordit la lèvre. Ils auraient été tellement heureux à trois …

… :

AÏKO :

Aïko trembla. Elle passa la moitié du vol dans les bras de ce passager inconnu, à pleurer de tout son soûl, sans pouvoir s’arrêter. Elle sentait l’homme à ses côtés lui caresser les cheveux, apparemment désemparé par la situation. Et la jolie rousse pouvait le comprendre. Voir une inconnue fondre en larme dans ses bras, ça peut surprendre. Quand ses yeux furent trop secs pour pleurer, la jeune femme se redressa légèrement, mal à l’aise et toujours avec ce foutu mal être au fond d’elle. Elle regarda l’inconnu et se mordit la lèvre.

AÏKO :

… :

AÏKO :

& Aïko passa un moment à faire connaissance avec son voisin. Mais elle n’oubliait pas son geste pour autant. Et plus elle y pensait, plus elle se haïssait. « Quitter Connor, sans explications, a été la chose la plus dure que j’ai eu à faire. » Gâcher un si bel amour … Ils étaient fiancés ! Fiancés bordel ! Ils allaient se marier, et elle venait de tout gâcher. A cette pensée, elle sentit ses yeux la brûler. Elle pleurait sans larmes tellement ses yeux étaient vide. Perdue, désemparée, la jeune femme posa sa tête sur le torse de Clyde et ferma les yeux. Elle dormit tout le reste du vol, d’un sommeil de plomb, épuisée d’avoir tant pleuré, écrasée par le poids de sa culpabilité. Elle n’avait que 18 ans, mais avec les récents événements, elle avait l’impression d’en avoir pris 10 de plus. Cela faisait tellement mal. Aïko ne se réveilla qu’à l’atterrissage, lorsque Clyde la secoua doucement pour la réveiller. La jolie rousse se passa une main dans les cheveux, s’essuya les yeux. La page se tournait, elle devait réapprendre à vivre désormais. Sourire, malgré tout, comme si de rien n’était. Se faire passer pour une fille qu’elle n’était plus, jouer son rôle de jeune femme délurée et totalement heureuse de vivre. Il le fallait. « Clyde me suivit, et s’installa avec moi à Oxymore. Il devint très vite un ami sur qui compter. Sans lui, je serai sans doute devenu folle. »

CHAPTER FOUR • « L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. »

… :

La jeune femme sursauta et reposa la lame qu’elle avait en main. Elle avait 20 ans. Deux ans s’était passé depuis sa rencontre avec Clyde, depuis qu’elle avait abandonné Connor, mais lorsqu’elle se retrouvait seule, la jeune femme n’arrivait pas à tenir, et elle s’effondrait. Celui qui venait d’hurler son nom s’approcha d’elle et la saisit vivement par son poignet valide, les yeux lançant des éclairs.

… :

La rouquine regarda son ami, les yeux pleins de larme. Devoir toujours montrer le même masque aux autres, celui de la fille souriante et sans problèmes était dur. Trop dur. Seul Clyde savait ce qu’elle avait réellement au fond d’elle … Et elle, elle était en train d’essayer de lâchement l’abandonner. Elle se mordit la lèvre, retenant ses pleurs.

AÏKO :

La jeune femme éclata en sanglots, se lovant dans les bras de son ami. Clyde serra sa jeune amie tendrement, le cœur serré de la voir aussi malheureuse. Cela faisait 2 ans que ça durait. 2 ans qu’Aïko souriait face aux autres comme si tout allait bien, et 2 ans qu’elle s’effondrait chaque soir. Il n’était pas sourd, il l’entendait pleurer la nuit, dans son lit. Cela lui faisait tellement mal.

CLYDE :

Il la serra doucement contre son cœur et lui embrassa le front. Oui, il ferait tout pour la voir réellement heureuse.

1 an plus tard.

… :

CLYDE :

Avec un cri de tigresse, une rouquine se jeta alors sur Clyde, les entraînant tout deux par-dessus le canapé. Ils finirent leur course par terre, la jeune femme assise à califourchon sur le jeune homme, avec une moue pas contente.

CLYDE :

AÏKO :

CLYDE :

AÏKO :

La jeune femme tapa son meilleur ami sur le torse, plusieurs fois, tandis que celui-ci essayait de s’échapper en riant. Tel était le quotidien d’Aïko désormais. Aux yeux des habitants d’Oxymore, Clyde et elle passait pour les fous de service, toujours à déconner, toujours à faire des choses plus folles les unes que les autres sans se soucier du ridicule. La jeune rousse semblait avoir fait le deuil de son passé … Mais les apparences sont trompeuses, n’est-ce pas ?