Règle numéro 1 - ne jamais sortir en boite seule [Sid&Summer]

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SID & SUMMER

On était Samedi soir et j'avais décidé d'aller en boîte. Au départ ça ne m'a pas parut être une mauvaise idée. Vêtu d'un simple Jean et d'un t-shirt moulant peace and love je commandai un cocktail au bar. Je pensai pourvoir boire mon cocktail en paix jusqu'à ce que deux abrutis viennent m'accoster. Celui qui semblait être le "mentor" était grand musclé avec un regard vicieux et un style "genremonsieurestalamode!" le deuxième était grand mais, moins musclé beaucoup plus sec, il avait lui aussi un regard pervers -malgré la couleur de ses yeux particulièrement beaux- il était sapé "genrejesuisungrosrebellejesortenboitesansl'aurotisationdepapamaman" ils devaient avoir quoi ? 18 & 17 ans ? Pas plus en tout cas.
"Salut ma belle, on te paye un verre ?me dit le premier"
"Et mon pied au cul tu le veux aussi ?" lui répondais-je avec arrogance en buvant mon cocktail."
Merci ça ira mais, si tu veux je peux t'enfoncer autre chose dans le cul" rétorqua le deuxième.
Je me levais, ça ne valait pas le coup de s'énerver contre de pareil boulet. Je passai devant leur nez sans un regard, totalement indifférente et je terminai mon verre un peu plus loin. Quand j'eus finit mon cocktail je pris une bière que je bus cul sec pratiquement puis je me dirigeai vers la piste de danse. Cependant, les deux lourds se rapprochèrent de moi pour danser coller/serrer. Je me dirigeais aux toilettes sur le champs. Une fois aux toilettes, je me refis une beauté au milieu de celles qui sont déjà bourréz celles qui sont défoncés et les filles qui comme moi se remaquille. Hélas, 15min après, quand je me suis décidai à sortir, les deux abrutis m'attendait...

"Allez poupée fait pas ta timide !"s'exclama l'un des deux, le "mentor" je pense
"Ouais te presse pas on est bien tous les trois." renchérit le 2ième

Je pressais encore plus le pas mais, trop tard j'avais pris une mauvaise ruelle et j'étais bloquée. Bloqué avec eux ! Il n'avait pas perdu de temps pour saisir l'occasion et vraiment me bloquée dans un coin je commençais à paniquer, je ne pouvais pas grand-chose contre eux en vue de leur masse corporelle. Et deux contre un je fais quoi moi ?Je commence à paniqué sérieusement. Cette fois Ma petite Summer je crois que t'ai cuite a moins qu'un super héros genre spider-man te sauve la vie mais, rêve pas trop ma poule.

Je déteste les boîtes, je déteste cela plus que n'importe quoi au monde alors pourquoi est-ce que je me dirigeais vers l'une de ses choses qui m'horripilaient tellement ? Tout simplement parce qu'un ami d'un ami faisait une fête pour son anniversaire et que j'étais cordialement invité à y aller. Enfin le cordialement c'était surtout cet ami en question qui m'avait supplié pendant plus de deux jours de venir et que j'avais fini par accepter après beaucoup de non. En fait, c'était surtout pour qu'il me foute la paix que je lui avais dit oui. J'avais d'autres choses à faire que d'avoir quelqu'un me suivant partout tout simplement pour que je vienne dans un bar. D'ailleurs, j'aurais pu lui dire oui et ne pas y aller mais ce n'était pas mon genre de dire oui et puis de ne pas faire quelque chose. Alors, c'est pour cela que je marchais en direction du fameux bar. J'aurais pu venir en voiture mais cela voulait dire arriver vite et j'avais décidé que si je devais aller dans un endroit que je détestais et bien ça serait à pied pour y être le moins rapidement possible et pour y passer le moins de temps possible. Une bonne technique qui allait marcher du moins je l'espérais car j'allais vite en avoir marre. Vous vous me demandez ce qui me dégoûte tellement dans les bars et bien c'est un grand ensemble. Déjà, l'alcool coule à flot, tout le monde danse avec tout le monde, des gens couchent dans les toilettes, dehors. Il y a des ivrognes qui empestent l'alcool à plein nez et vous donnent envie de vomir et puis vous finissez complètement défoncés ce qui n'a rien d'attrayant. Enfin, tout cela pour dire que pour moi les bars ne sont que des lieux de débauches qui ne servent à rien. C'est sans doute parce que je ne suis pas du tout un fêtard que cela me parait tellement ridicule. Je me souviens qu'adolescents, certains se moquaient de moi parce que je ne buvais pas vraiment, je ne fumais pas et je ne me droguais pas. C'est simple, s'il faut un chauffeur, c'est toujours moi qui le suis car tout le monde aime bien se bourrer la gueule sauf le bon vieux Sid que je suis. Sans doute que je suis un extra terrestre dans ce monde de débauche mais je m'en moque un petit peu, on pourra dire ou faire tout ce que l'on voudra, je ne changerais pour rien au monde ce que je suis.

Je n'étais plus très loin du bar de tous mes cauchemars quand j'entendis tout à coup un garçon parler assez fort ce n'était pas vraiment un roi de la discrétion. Je n'avais pas pour habitude d'écouter les conversations des gens mais ce qu'il dit attira mon attention malheureusement pas dans le bon sens. Ils parlaient à une demoiselle et je n'avais pas besoin d'être Edward Cullen pour savoir que ce qu'ils s'apprêtaient à faire n'étaient pas du tout bien. Au contraire, ils prévoyaient plutôt de prendre du bon temps avec une pauvre malheureuse qui n'avait rien demander à personne. Enfin je n'avais pas vraiment vu la personne qu'ils embêtaient mais une chose était sur c'est qu'appelée quelqu'un poupée cela ne pouvait être qu'une fille ou un transsexuel vraiment bien réussit. Enfin peut importe qui était la personne, je n'allais pas les laisser la violée devant mes yeux. Sans vraiment réfléchir, j'agissais sous l'impulsivité et je suivais les deux emmerdeurs jusqu'à une ruelle où ils avaient coincés la demoiselle. Je pouvais maintenant voir que c'était une demoiselle et une demoiselle que je connaissais de surcroît. Sans même réfléchir, je m'avançais derrière le premier garçon, le touchait par l'épaule pour qu'il se retourne et lui mettait un coup-de-poing tellement fort que sa tête vient s'écraser sur le sol. Le deuxième jeune homme avait l'air de vouloir venger son ami alors il me mit un coup-de-poing, j'avais le nez qui saignait mais je m'en moquais, j'étais un protecteur et je ne laisserais jamais personne faire du mal aux gens que j'aime. Je me relevais aussitôt et mettais un coup-de-poing au deuxième et comprenant que je ne me laisserais pas faire, ils partirent tous les deux en courant. Je m'approchais doucement de Summer pour qu'elle ne croie pas que j'étais un autre type voulant la violer ou voulant lui faire du mal tout simplement. Je saignais mais je m'en moquais tout ce que je voulais c'était savoir si la demoiselle allait bien.

« Summer est-ce que tu n'as rien ? Ils ne t'ont pas fait de mal j'espère ? Sinon je peux leur courir après et leur donner encore plus la monnaie de leurs pièces tu sais. Dis-moi juste un mot Sum pour que je sache si tu vas bien. »

J'avais peur, vraiment très peur, au moment où il posa sa main sur mon visage -et même si je n'allais pas le laissais faire- j'étais persuadé que j'étais finis. Mais une troisième ombre apparut à ma grande surprise, sans vraiment comprendre ce qui se passait une bagarre explosa entre les trois hommes - a moins que la troisième ombre soit une boxeuse aux allures masculine se dont je doute fortement-. Je vus les deux boulets partir en courant. Je fus soulagé, je venais d'être sauvé mais, si tôt la peur me repris aussitôt et si ce n'était qu'un mec encore plus pervers et sadique que c'est deux là ? SI ce n'était qu'un mec qui cherchait a "défendre son territoire" ?

Cependant, sa façon de s'approchait de moi me fit comprendre que je n'avais rien à craindre, quand il fut prêt de moi je vis le visage de Sidney malgré le sang qui coulait de son nez. Je fus soudainement vraiment rassuré et pourtant je tremblais encore.

« Summer est-ce que tu n'as rien ? Ils ne t'ont pas fait de mal j'espère ? Sinon je peux leur courir après et leur donner encore plus la monnaie de leurs pièces tu sais. Dis-moi juste un mot Sum pour que je sache si tu vas bien. »

Je me jetai dans ses bras. Je n'arrivais pas à aligner un mot, je n'arrivais pas às g me calmer. Je sentais mes yeux qui commençaient à se bordaient de larmes, ce que je réprimai aussitôt puis. Je me détachais de Sid. J'étais complètement sonné mais, je ne voulais pas qui s'inquiète.

" Je crois que ça va... Tu sais j'ai rien fais, j'y suis pour rien Sid je te jure..."

Comme si j'y étais pour quelque chose, comme si je l'avais cherché, comme si j'avais besoin de me justifiais. Je n'avais rien fait de mal et pourtant j'éprouvais ce besoin immense et lui dire, comme si je voulais me persuadé moi-même que je n'avais rien fait pour que ça arrive. Je regardai son nez en sang et je m'en voulais terriblement c'était de ma faute s'il s'était battu, c'était pour moi et surtout pour pas que je finisse entre leurs pattes...

"Sid... ton nez... il saigne... par ma faute... excuse-moi."

J'aurais pus être défoncé que ça aurait été le même effet, enfin non entre planer et ressentir un mal-être il y a une différence mais j'étais encore sous le choc et les mots ne s'enchaînaient pas comme je le voulais. Ce soir Sid n'était pas un ami non il était devenu bien plus et je lui devais tellement, c'était un peu mon spider-man à moi, vous savez quand il sauve Marie-Jane... sauf que là Sid n'est pas mon petit ami.

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