A. Lux Carter
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« Situation.
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 | Sujet: KUNG FU FIGHTIING, ça tue ça. {Sidney  Dim 30 Aoû - 16:45 | |
| « OHOHOHOHOHO» Inutile de préciser que je m'éclatais à chanter ça. J'étais chez moi, on était un mardi pluvieux et je m'étais fait porter pâle au travail. Du genre au téléphone ; 'Keuf Kof je suis malade. Moi pas venir aujourd'hui' et à peine le combiné raccroché j'avais allumé la radio. La chaîne des années 80, une pure merveille. J'adorais. Je kiffais sa mère en gros. Alors, toujours vêtue de mon pyjama -un magnifique shorty noir avec un débardeur blanc à pois rose avec un noeud rose au milieu du décolleté- j'avais couru à la salle de bain chercher un micro. Oui non pas un vrai. En fait c'était ma brosse pour me laver. Pas ma brosse à cheveu, une brosse avec un manche assez long et une bonne brosse au bout. Idéal pour se laver le dos. Mais là, tenue à l'envers devant ma bouche, elle faisait un magnifique micro. Puis, debout sur le canapé, je m'égosillais à chanter, avec un super accent anglais, tout en exécutant quelques pas de danse. Genre le pas de la poule, le cou pivotant d'avant en arrière dans un balancier régulier. « Everybody was kung-fu fighting OUUH AAH Those cats were fast as lightning TUTUTUTUTUTUTU » Et oui, les petits bruitages de fond faisait partie intégrante de mes performances musicales. Et puis cette chanson tombait super bien. Moi et le Kung Fu on faisait qu'un. Ou deux. Ou peut-être huit mais tant pis. J'avais toujours rêvé d'en faire. «
They were funky China men from funky Chinatown, They were chopping them up and they were chopping them down ... » J'étais à fond dedans. J'aurais tellement voulu vivre à l'époque disco. Avec la tenue qui allait avec grave. La coiffure totalement loufoque et les tenues brillantes avec les paillettes et tout … le rêve. Juste pour ça je haïssais … enfin jalousais mes parents. Ils avaient connus cette époque et ils en avaient sûrement pas profité. Les connaissant, c'était sûr que non. Déjà qu'ils avaient couché qu'une fois ensemble pour m'avoir … Oui ça je me l'imaginais parce que je voulais pas les imaginer au lit. Beurk. Autant je pouvais faire un tas de choses dans un lit seule ou à plusieurs autant eux, je les interdisais de faire quoi que se soit. Ma seule peur étant petite c'était de les entendre à travers la maigre cloison qui séparait nos chambres. Alléluia ce n'était jamais arrivé. Je crois bien que j'aurais pu me suicider sinon. « It's an ancient Chineese art and everybody knew their part, From a feint into a slip, and kicking from the hip. » C'était fou ce que je pouvais penser tout en dansant et en chantant. Et c'était fou ce que je connaissais cette chanson par coeur. Normal en même temps, j'étais la meilleure au karaoké. Il n'y avait que Céleste qui pouvait prétendre me battre, mais je m'y refusais. De toute façon j'accaparais le micro la moitié du temps et tout le monde aimait me voir danser et chanter avec mon adorable sourire sur les lèvres.
Petit pas chaloupé sur le canapé, le corps entier remuant, la musique me possédait des genoux jusqu'aux coudes, en englobant toutes les parties entre ces deux là et tout le reste du corps d'ailleurs. Ma tête avait finit par faire le pigeon de côté, bougeant en rythme bien sûr avec une grimace 'je me la joue'. « Everybody was kung-fu fighting, Those cats were AAAAAAAAAA. » Un cri de guerre ? NON. Le bruit de ma chute. J'avais chu. Lorsque j'avais voulu prendre appui sur le dessus du canapé pour faire le refrain j'avais glisser et basculer en avant, me retrouvant ainsi derrière le canapé. AIEEEUH. « SIDNEYYYYYY » Un appel au secours. Un. « T'es làà ? » Deux appels aux secours. Deux. En fait j'avais besoin de lui pour me relever. Là j'étais trop courbaturée et trop par terre pour me relever. Et se faire relever par quelqu'un ça faisait toujours plus dramatique. Genre j'ai vraiment mal. Et puis autant le faire à fond quand on est ridicule. On peut essayer de le faire passer pour pas ridicule. Couchée au sol, abattue sur le dos, la tête tournée sur le côté en direction de ma cuisine. Vu que monsieur était venu tranquillement chez moi pour bien sûr bouffer ! Les genoux repliés sur le côté j'attendais. La mort oui. Attends... ne t'inquiètes pas,quand j'ai fais le rp, j'avais un coup de folie et puis ba... voilà, je ferais mieux la prochaine fois, promis. Je serais sérieuse xD | |
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Sidney N. St John
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Date d'inscription : 28/08/2009
| | Sujet: Re: KUNG FU FIGHTIING, ça tue ça. {Sidney Lun 31 Aoû - 13:02 | |
| N'avez-vous jamais trouvé des situations plus qu'étranges, non, encore pire que cela. L'étrangeté pouvait atteindre des sommets mais ce qui se déroulait sous mes yeux valaient la palme d'or du festival de l'étrangeté. Note à moi-même, je ne passerais plus jamais à l'improviste chez Lux. En effet, je mettais levé tôt ce matin pour aller faire un petit jogging, ça fait toujours du bien de courir un peu, enfin ce qui est plus dérangeant c'est l'odeur que l'on a après. Et en passant devant chez la tendre demoiselle, je l'avais trouvé devant sa porte d'entrée, encore en pyjama et surtout m'avait un peu suppliée de rentrer. Ce qui était plus qu'étrange c'est qu'elle me fasse entrer alors qu'elle ne supportait pas mon odeur. Elle disait que je puais autant qu'une cage où l'on aurait enfermé des éléphants pendant un an. Je m'étais même mis à rire en entendant ces mots. Je pris même en vitesse une douche chez elle pour lui faire plaisir vu qu'elle se plaignait de mon odeur, j'espérais quand même qu'elle n'était pas assez folle pour entrer dans la salle de bain quand j'y étais. On pouvait s'entendre à pleins de choses en compagnie de Lux et puis, elle m'avait déjà vu nu. Enfin une douche plus tard, je mis mes habits qui se trouvaient dans mon sac. J'avais en effet été chez le pressing chercher un de mes jeans et un de mes t-shirts favoris avec écrit dessus It's a man's world. J'étais donc sorti de la salle de bain, habillé de la sorte ce qui avait surpris la demoiselle. Peut-être est-ce qu'elle s'attendait à ce que je sorte avec une serviette autour de la taille et que dans un geste maladroit elle me l'enlève. Enfin une chose était sûre c'est que son pyjama lui allait comme un gant enfin par pyjama j'entendais son shorty noir et son débardeur à pois et blanc et il ne fallait pas oublier le noeud au milieu.
En tout cas, lorsqu'elle me demanda si je voulais quelque chose mon ventre répondit à ma place dans un grognement assourdissant. Faire du sport donne faim et puis j'étais un peu estomac sur pattes. Mangeant tout ce que je voulais et ayant toujours de la place pour autre chose sans pourtant prendre un gramme. Cela pouvait être assez embêtant et dérangeant mais pour moi c'était génial car j'en profitais pour nourrir mon estomac autant que celui-ci le désirait. Alors, après un pouf d'embêtement la demoiselle se mit au fourneau ce qui était des plus marrant à voir. Enfin cela n'était pas aussi marrant que la suite. En effet, une fois qu'elle m'avait servi le délicieux petit déjeuner. Elle se mit à chanter la chanson Kung Fu Fighting au plein milieu de son salon. Au départ, elle ne faisait que chanter mais bien vite elle se mit à danser avant d'aller chercher une brosse avec laquelle elle se lavait comme micro. Je me demandais bien si elle n'avait pas pris un peu de drogue pendant que j'étais sous la douche. Voilà ça devait être cela car ce qu'elle était en train de faire était complètement fou.
Tout à coup j'entendis un long aaaaaa parce qu'une demoiselle pas très douée n'avait pas eu de meilleures idées que de se mettre à danser sur un fauteuil et en était tombé. Je la regardais et je ne pouvais m'empêcher de rire en voyant dans quelle position inconfortable elle se trouvait. Dommage que je n'avais pas filmer toute la scène j'aurais sans doute pu l'envoyer à vidéo gags et j'aurais pu me faire un tas d'argent. Malheureusement je n'avais pas de caméra et puis il y avait la charmante demoiselle qui n'arrête pas de me demander de venir. Enfin à sa manière puisqu'elle avait dans un premier tant crier mon prénom avant de me demander si j'étais là. Elle pensait vraiment que j'étais le genre de personne à partir d'un seul coup sans rien dire ? Bon c'est vrai que sa folie pouvait faire un peu peur mais je n'allais pas l'abandonné pour cela. Alors, doucement je me levais de ma chaise, il ne manquerait plus que je tombe à mon tour et ça serait le bouquet. Enfin moi peut-être que j'arriverais à me relever tout seul. J'avançais jusqu'à elle et lorsque je fus à sa hauteur je lui tendis une main attendant de voir ce qu'elle allait en faire et je ne pouvais m'empêcher d'ajouter.
[b]« Ton sauveur est arrivé. » | |
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