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 « Going nowhere like me » ; SIDNEY

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Nikita V. Allen

Nikita V. Allen


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MessageSujet: « Going nowhere like me » ; SIDNEY   « Going nowhere like me » ; SIDNEY Icon_minitimeMar 1 Sep - 16:57



    S i d ; N i k k i


            Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
            Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
            J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
            Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

            Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
            Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
            Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
            Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

            Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
            Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
            Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
            Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.


    Je récite, les larmes aux yeux, ce poème. Le poème de Victor Hugo. Il exprime tellement ce que je ressens. Tellement ma situation. Lorsque le dernier mot est prononcé, j’éclate en sanglots. Des sanglots d’amour, des sanglots de fatigue, des sanglots de solitude, des sanglots de tristesse, des sanglots de terreur. Je récite à nouveau le poème, intimement, en silence. Puis je reprends ma dignité. Essaie de faire la femme fière, imperturbable comme on voit dans les films, qui cachent leurs sentiments. Comme Audrey Hepburn, par exemple. Je me tiens alors droite, le regard rivé sur le paysage entourant les falaises. Un regard de braise. De colère. Contre quoi, qui ? Je ne sais pas. Contre moi-même, peut-être ? D’avoir été aussi naïve, d’avoir laissé mes proches mourir ? Non, ce n’est pas ma faute, je le sais. Mais pourtant, ça en a tout l’air, dans ma tête. J’essaye désespérément de faire disparaitre ces pensées qui m’accusent de meurtrière. Alors, mon dos droit se recroqueville entre mes genoux. Mes pleurs redoublent. De mes poings, je les essuie violemment. Mon maquillage coule partout sur mon visage. Je triture nerveusement mon alliance. Mon Dieu, qu’ils me manquent. Mon père, mon tendre époux. J’ai toujours gardé la tête haute devant les diffamations des mauvaises langues de New York. Mais à quoi cela m’a-t-il servi ? Rien, car mon mari est décédé. Il me manque tellement.

    Je me remémore le poème. Comme l’auteur, je suis partie, pour Oxymore. Comme l’auteur, j’ai traversé Mer et Terre, pour le retrouver, mon dernier proche que je ne connais pas encore. Comme l’auteur, je n’ai jamais regardé le paysage magnifique. Comme l’auteur, j’ai voyagé en deuil, et avec humilité. Comme l’auteur, je suis désemparée.
    Ce poème que j’avais appris en classe de 3ème, ne voulait pas entrer dans ma tête. Depuis qu’ils sont morts, il est resurvenu, pour ne plus vouloir en sortir.

    Le vide de la falaise me fait du charme. Je voudrais me jeter dedans. Il m‘attire dans son trou béant. « Viens, je n‘attends que toi », a-t‘il l‘air de me répéter en boucle, d‘une voix séduisante. « Tu les retrouveras, ton tendre époux, ton humble père. Vas-y saute ». Puis comme le faire taire, je prends une pierre pour la lancer dans sa gueule béante.
    Je sors de la poche de mon gilet, fébrile, une cigarette, que je place entre mes lèvres. Je sors le briquet. Il ne marche plus. « Putaaaain !» Je jette violemment le briquet au sol.

    Je reprends mes esprits, petit à petit. Il faut que je me calme. Il ne m’est jamais arrivé de m’énerver autant. J’ai toujours été douce. Il ne fallait pas que ça change.
    Je sors de mon autre poche un canif. Relève ma manche, qui révèle un bras semé d‘entailles cicatrisées, ou presque. J‘enfonce mon canif dans la peau, à un endroit encore pale. Puis j‘étire la plaie, béante. Je sers les dents pour ne pas crier. La douleur me fait lâcher le couteau. Je ferme mes yeux, les paupières tremblantes. C‘est la seule chose qui puisse actuellement me calmer. Me libérer. Je m‘apprête à essuyer mon couteau dans l‘herbe, lorsque j‘entends des bruits de pas. Je redescends rapidement la manche de mon gilet noir, et m‘empresse de ranger mon couteau dans la poche.
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Sidney N. St John

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MessageSujet: Re: « Going nowhere like me » ; SIDNEY   « Going nowhere like me » ; SIDNEY Icon_minitimeMer 2 Sep - 11:42

S T U P I D E. Voilà sans doute le mot qui désignait le mieux ma situation, ce que je ressentais, tous les sentiments qui me submergeaient avec une force voir même une rage qui dépassait tout entendement. Aujourd'hui quelque chose avait changé, mon coeur s'était déchiré, l'espoir avait fait place à la rage et l'amour à l'envie et la rancoeur. Aujourd'hui, je n'étais qu'un stupide gamin qui avait des rêves bien trop grands pour lui, des rêves qu'il ne pouvait pas réaliser. Moi, Sid, l'optimiste, celui sur qui on pouvait toujours compter était aujourd'hui un être inconsolable, qui ne voulait qu'une seule chose détruire ce monde comme celui-ci l'avait détruit. Je n'étais plus le même à partir d'aujourd'hui, j'avais perdu l'espoir de voir l'un de mes rêves se réaliser, une vision du futur qui me faisait terriblement envie mais qui maintenant tombait en l'état de soupir. Aujourd'hui, je voulais être seul, je ne voulais pas une mauvaise nouvelle supplémentaire, je ne voulais parler à quiconque et je n'étais même pas allé au rendez-vous matinal comme j'en avais l'habitude. C'était la première fois depuis que nous fessions ce genre de rendez-vous elle et moi que je n'allais pas y aller et rien ni personne ne me ferrait changer d'avis. Voir Louie était à l'instant la dernière chose que j'avais envie de faire et la simple évocation de son prénom me brisait le coeur. Il est tellement dur de tout donner à quelqu'un pour se rendre compte au fond que cela n'a rien donnér que cela n'a pas marché. L'amour en sens unique, l'enfer perpétuel. Qu'est ce qui a bien pu se passer pour que moi Sidney, le garçon heureux, le gentil, le tendre en vienne à de telles pensées négatives. Cela se résume en une chose tellement simple et douloureuse à la fois. Un baiser, un simple baiser entre deux personnes, un baiser que je ne devais pas voir mais que j'ai malheureusement vu, un moment de douleur intense pour un coeur désemparé, les lèvres de Louie et de Jerry se touchant, s'attirant.

Ce matin, j'avais voulu faire une surprise à Louie, aller jusque chez elle et c'est ce que j'avais vu. Depuis, je m'étais arrêter chez un épicier, payer trois bouteilles de tequilas et me baladait dans Oxymore tel un zombi. Je ne voyais plus rien autour de moi, entendait les klaxons des voitures lorsque je me trouvais sur la route manquant de me faire écraser mais je ne changeait rien à mon comportement, je n'en étais nullement capable. Tout ce que je pouvais faire ses sentir la douleur de mes yeux, sûrement rouge, je retenais tellement les larmes qui voulaient sortir que je serrais les yeux avec une force inimaginable. Je ne savais pas vraiment où j'alais, j'espérais seulement ne pas la rencontrer car il me saurait impossible de retenir ses foutues larmes devant elle. Mes pieds commençaient peu à peu à me faire mal signe que je marchais depuis longtemps et c'est là que je vis les tranchantes. Il n'y avait pas de meilleur endroit pour un esprit égaré, je pourrais boire à mon aise sans être dérangé, tout ce dont j'avais besoin.

Je pensais en arrivant là-bas que je serais seul mais c'est là que je la vis tel un fantôme des souvenirs passer. Sur le coup, je faillis même lâcher l'alcool du sachet tellement que j'étais étonné de la voir. Qu'est ce qu'elle faisait ici à Oxymore et surtout qu'est ce qu'elle faisait-là. Je restais là à l'observer avec mes grands yeux comme si je venais de voir un fantôme car c'est ce que j'avais devant moi. C'était elle, la première que j'avais aimée d'un amour démesuré, c'était elle quoique beaucoup plus triste, elle avait dû pleurer et pas qu'une seule fois. Je me décidais enfin de parler pendant que mon silence devenait plus que long.

« Nikita...c'est...c'est toi ? » Bon pour la technique je pouvais revenir mais ce n'était pas de ma faute si je me trouvais devant un fantôme et que j'étais moi-même dans un drôle d'état. Pendant quelques instants, j'en oubliais même l'horrible image que j'avais en tête. Je me concentrais sur la demoiselle et je voyais sortir de son pull une tache de sang. Sans même réfléchir, je m'avançais vers elle, déchirant un bout de ma chemise et remontant enfin son pull.
« Ne bouges pas, je n'en ai pas pour longtemps, comment-es-tu fais cela ? » J'avais à peine poser ma question que je voyais les autres marques sur son bras. Je savais maintenant comment elle s'était faite cette coupure, elle s'était mutilée. Sans réfléchir, une fois de plus, je l'a pris dans mes bras, la serrant doucement, montrant que j'étais là et doucement je lui dis dans l'oreille.
« Qu'est ce qui s'est passé ? » Question qui voulait dire que t'es-t-il arrivé depuis que nous nous sommes quittés pour que tu sois arrivé à faire cela. Je ne lâchais pas le contact attendant des réponses à mes questions. Bravo Sid aujourd'hui tu brillais vraiment de stupidité.
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Nikita V. Allen

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MessageSujet: Re: « Going nowhere like me » ; SIDNEY   « Going nowhere like me » ; SIDNEY Icon_minitimeMer 2 Sep - 13:12

    Le bruit des pas s’approche. Se font de plus en plus lourds, de plus en plus hésitants. Je n’ose pas relever la tête. Je fixe le sol, je ne veux pas qu’on me reconnaisse. Surtout dans cet état là : les yeux rougis, le maquillage coulé, et visiblement hideuse. Mais je sens la personne ouvrir la bouche, inspirant de l’air, signifiant qu’elle s’apprête à parler.

      S i d n e y ; « Nikita … c'est … c'est toi ? »


    Démasquée. Je lève la tête, doucement. Très doucement. Et j’aperçois Sid, Sidney. Sidney, un amour d’enfance. Sidney, un parfait petit copain. Sidney, finalement, un gros lâche. J’en suis toute retournée. Je ne prévoyais pas de le retrouver ici. Mais qu’est -ce que je pouvais être conne. Oxymore me disait que trop, lorsqu’on m’a annoncé qu’Adonis se trouvait ici. Je n’avais même pas pensé à Sidney qui m’avait quitté, pour arriver sur l’île. J’essaie de sortir un son de ma bouche : je l’ouvre, mais rien n’en sort. Muette de stupéfaction, je suis trop choquée pour répondre.
    Il se hâte déjà vers moi, ayant remarqué la tache rouge qui coulait sur ma main, régulièrement, doucement, un liquide rouge, tiède. Il s’arrache un bout de sa chemise blanche, surement pour l’utiliser comme un garrot. Qu’est-ce qu’il est naïf. Il s’apprête à me sauver, mais ne remarque pas que je ne suis pas vraiment blessée. Ou du moins, par moi-même. Un rire mesquin presque hystérique retentit dans ma pensée. Il croit que Nikita est toujours la gentille fille à maman ? Je n’ai plus de proches. A quoi bon m’entretenir, à quoi bon me tenir, à quoi bon être sage ? Plus personne n’attend rien de moi, puisque qu’il n’y a littéralement plus personne. Personne ne compte sur moi, je ne compte sur personne. Qu’on me laisse définitivement tranquille. La Nikki a changé. Elle ose. Elle a trop osé. Alcoolique, droguée. Scarificatrice. Bien que je me sois reprise en main, cela ne m’empêche pas de tenter de temps en temps le diable.

      S i d n e y ; « Ne bouges pas, je n'en ai pas pour longtemps, comment-es-tu fais cela ? »


    Il lève la manche de mon gilet, son expression du visage change du tout au tout. Je lis dans ses yeux une forme de terreur, de pitié, de déception. Ils font des « aller-retour » entre mon bras et moi. Alors, je n’ose plus lever la tête. Je me révèle honteuse. Si honteuse. Il est la première personne a avoir découvert mon douloureux secret. Un secret qu’il ne vaut mieux pas connaitre. Se scarifier, se mutiler signifie un manque de contrôle dans une vie. Le cours de la vie nous échappe. La seule chose qu’on puisse faire pour prendre une fois le contrôle, celui de son corps, est de se mutiler. Je suis dans ce cas. La vie m’échappe, je n’ai plus le contrôle de rien. Se mutiler signifie aussi abandonner. Alors, je rougis, ne veux plus qu’on me voit.
    Mais il me prend, me lève, contre toute attente, pour me prendre dans ses bras, contre son torse chaud. Double étonnement. A tel point que, à nouveau, je reste sans bouger, sans savoir que faire. Il me chuchote à l’oreille.

      S i d n e y ; « Qu'est ce qui s'est passé ? »


    La question est de trop, je m’extirpe violemment de ses bras, le regard haineux.

      N i k i t a ; « Comment peux-tu me poser une telle question ? Merde, Sidney ! Ne fais pas comme s‘il ne s‘était rien passé avant ! Tu m‘a laissée seule, Sidney, seule ! Tu es parti, j‘ai souffert ! Ce sont des choses trop lourdes à porter, à seize ans ! Aucune nouvelle, Sidney, aucune. Chaque jour, ces longues dernières années, je me hâtai jusqu’à la boite aux lettres, espérant trouver une lettre de ta part. Je vérifiais mes e-mails, mon portable. Aucune nouvelle. Alors, ne me demande pas ce qu'il s’est passé ! »


    J’éclate en sanglots, de colère, peut-être, puis je m’écroule au sol. La personne que j’appelais Sid autrefois ne mérite plus de petit surnom. Sidney lui suffira.
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Sidney N. St John

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MessageSujet: Re: « Going nowhere like me » ; SIDNEY   « Going nowhere like me » ; SIDNEY Icon_minitimeMer 2 Sep - 21:24

Je me trouvais face au fantôme de mes vies passées ou plutôt de ma vie avant que je ne viennes ici à Oxymore, quelqu'un que j'avais essayé tant bien que mal d'oublier, la peur sans doute ou plutôt le regret. Au fond de moi, je ne savais pas vraiment pourquoi j'avais fait ce que j'avais fait mais une chose était sûré c'est que je n'avais pas agi comme il le fallait. Peut-être qu'au fond, j'avais fait cela pour essayer de me protéger d'être si loin d'elle. Qui était elle pour moi ? Et bien ma première histoire d'amour du moins la première véritable histoire d'amour de ma vie. Je l'ai rencontré alors que je n'avais que 13 ans et elle 15. Je me suis toujours entendu avec des gens plus âges que moi et cela devait être pareille pour mes histoires d'amour du moins à l'époque. En effet, je suis restée longtemps son ami avec que nous ne commencions à sortir ensemble, il y avait quelque chose d'assez unique entre nous, quelque chose qui faisait qu'il n'y avait pas besoin de mot pour se comprendre. C'était une bonne chose au fond de pouvoir se parler rien qu'en se regardant dans les yeux et c'est sans doute ce que voulait chaque couple, s'entendre, sans avoir besoin de mots. En la revoyant là, je revoyais tous ses bons moments passés ensemble, ceux de joies et ceux des commentaires de certaines personnes un peu mal avisée. Une différence d'âge de deux ans, ce n'est rien qu'en on est adulte mais adolescent les gens peuvent voir tout cela différemment surtout si la fille est plus âgée que le garçon. Pourtan,t dans notre tête nous avions le même âge par moment on avaient l'âge mental d'enfants de cinq ans et par d'autres ceux d'adultes. La revoir là, à l'instant faisait renaître tellement de souvenir avec bien entendu le plus douloureux celui de mon départ, un départ soudain et surtout un départ qui se voulait malheureusement définitif.

J'avais parlé une première fois et elle ne m'avait rien répondu sans doute n'avait-elle aucune envie de me voir ce que je pouvais tout à faire comprendre, pourquoi revoir quelqu'un qui n'a pas été des plus gentils avec vous du moins vers la fin. J'avais parlé une seconde fois lorsque j'avais vu la trace rouge sang sur son bras et je m'étais comme bloqué en voyant que la responsable de celle-ci n'était autre que Nikita elle-même. Je la regardais cherchant un moyen de comprendre ce qui lui a pris, ce qui a bien pu se passer pendant tout ce temps pour qu'elle en arrive à agir de la sorte à ne plus être maître d'elle-même. Est-ce que tout était de ma faute est-ce que c'est moi qui l'avait mis dans un tel état. Penser à toute la douleur qu'elle se faisait subir me faisait presque oublier la mienne. Je ne voulais nullement penser à mon coeur briser, je voulais seulement comprendre comment elle avait pu passer de l'adolescente si douce, si pleine de joie de vivre à ce qu'elle est maintenant. Je fis quand même le garrot autour de son bras, ne voulant pas que le sans s'éparpille et pour ce qui est de ma chemise je m'en moquais un peu. Qu'est ce qu'une chemise à côté d'une vie et pour une raison que j'ignore je sentais qu'à cet instant une vie était en train de se jouer, celle de Nikkita.

Je l'a pris alors dans mes bras, sans vraiment comprendre pourquoi, je voulais la serrer contre moi, lui montrer que j'étais là qu'elle pouvait compter sur moi que je pourrais l'aider et puis ses mots sortent sans doutes les mots de trop. Un pourquoi un peu déguisé qui n'a pas l'air de lui plaire vu la force avec laquelle elle me réponse et ce regard de haine qu'elle lance envers moi. Je sens alors avant même qu'elle se mettre à parler que je suis en partie responsable du mal qui la ronge petit à petit. Jamais je n'aurais dû agir comme je l'ai fait mais il est sans doute trop tard pour les regrets. Et puis, elle se met à parler, chaque mot qu'elle dit me tue davantage. Je suis l'erreur dans tout ce qu'elle vient de dire et je m'en veux d'autant plus que je ne m'en suis voulu toutes ses années de ne pas lui avoir donné de signe de vie. J'étais un lâche, non, j'avais eu tellement de mal à la quitter que lui donner des nouvelles auraient été un déchirement pour moi et puis mon père me l'interdisait. Plus aucun contact avec des gens extérieurs à l'île c'était la règle.


« J’euh…. Je suis désolé Nikie, vraiment désolé. »

Je n'ai pas le temps de continuer qu'elle s'écroule au sol, pleurant à chaude larme tout cela par ma faute, elle me déteste sans doute plus qu'elle ne détestera jamais un autre. Je suis le salaud de l'histoire, je ne mérite peut-être pas d'aimer au fond. Je lâche les bouteilles, me moquant complètement qu'elles soient cassé où non et puis la prend dans mes bras. Elle allait sans doute protester mais elle n'aurait pas la force de sortir de mes bras. Je me dirigeais vers un coin d'herbe où il y avait une pierre qui pourrait servir de dossier et tout en continuant de la garder dans mes bras je m'assieds contre la pierre. Je la serre, pas trop fort juste assez pour qu'elle sente ma présence, elle pouvait me frapper, je ne la lâcherais pas pour l'instant. Je restais ainsi quelques instants avant de trouver enfin la force de parler un peu. Je pris sa main et lui fit sentir mes phalanges qui étaient déboîtées signes que j'en avais fait un mauvais usage.

« Le jour où mon père m’a dit qu’on quittait Londres pour Oxymore, j’ai enfoncé mon poing dans le mur de ma chambre car je ne voulais pas te laisser et te perdre. Le jour du départ, je me suis attaché à mon lit car je ne voulais pas m’en aller loin de toi. C’était tellement dur de devoir te dire au revoir, l’un des plus grands déchirement que mon cœur est connu. J’aurais aimé t’écrire, te téléphoner ou autre mais je ne pouvais pas Nikkie. Plus aucun contact avec la vie d’avant c’est ce que mon père à dit. Et tu ne peux pas savoir combien de fois ce point s’est retrouvé dans un mur de ma chambre car je voulais te revoir, te serrer dans mes bras, te dire à quel point tu me manquais. Tu as hanté la plupart de mes rêves, des fois je pensais même te voir et courrait vers certaines fille en criant ton nom et elles me prenait pour un fou. J’étais comme un lion en cage, voulant à tout prix te parler mais ne pouvant pas. Alors je frappais ce mur, je te voulais tellement prés de moi. A chacun de tes anniversaires, je m’achète un petit gâteau et un cadeau. J’ai plus de 7 cadeaux qui n’attendent que toi. Enfin dis toi qu’il y a une justice dans ce monde, il a un peu plus d’une heure que je me suis fais briser le cœur. Je suis vraiment désolé Nikiie, la dernière chose que je voulais faire c’est te blesser ou te faire du mal. »

Je la serrais toujours dans mes bras espérant qu’elle trouve au fond d’elle la force de me pardonner du moins un tout petit peu. Je n’arrivais pas non je ne voulais pas la lâcher, cela faisait tellement longtemps que je l’avais vu, tellement de moments où j’avais voulu la revoir.
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MessageSujet: Re: « Going nowhere like me » ; SIDNEY   « Going nowhere like me » ; SIDNEY Icon_minitimeJeu 3 Sep - 11:59

    Il a changé. Beaucoup. Mais juste assez pour que je puisse le reconnaitre dès le premier coup d’œil. Ses cheveux ébouriffés sont toujours les mêmes. Cela lui donnait un air sympathique et extraverti. Ils ont toujours l’air aussi soyeux qu’ils avaient toujours été. Ses yeux ténébreux lui donnent un air sérieux, imperturbable. Ses sourcils s’arquent d’attendrissement. Sa bouche exprime toute la douceur qu’l ressent. C’était pour cela que lui, Sidney, l’avait séduite, lors de ses quinze ans. Son premier vrai amour. A cet âge, être avec quelqu’un est fait juste pour s’amuser. On est généralement attaché à la personne en question. C’est ce qu’on se dit, « l’amour, c’est ça ». Mais ils ne l’ont encore connu. Ils disent cela par pure ignorance. Ils croient tout savoir, tout connaitre. Pourtant, à quinze ans, il y a encore tant de choses à apprendre, à savoir. On ne peut savoir ce qu’est l’amour que lorsqu’on la connu. Certaines personnes, adultes, n’ont encore jamais apprit, jamais su. Quelques uns, même, meurent sans l’avoir connu. Ils ont raté tant de choses de leur vie, car c’est le plus beau sentiment existant sur terre. Je me dis parfois que la vie ne vaut pas d’être vécu si il n’y a pas d’amour, de passion. C’est pour cela, qu’à quinze ans, très tôt, je sus ce qu’était d’être amoureuse. Ce fut encore plus tôt que Sidney, qui lui, a l’époque, en avait treize. Deux ans d’écart, pourtant je me sentais lui, il se sentait moi. Nous nous complétions. Deux ans, cela ne fait rien dans la vie d’un Homme. Dans celle d’un enfant, cela fait beaucoup. Mes amies me disaient souvent : « Nikki chérie, ce n’est qu’un gamin, je ne te comprends pas. Qu’Est-ce qui t’attire, chez lui ? ». L’amour. Elles riaient, car selon elles, l’amour n’existaient pas. Alors, je ne relevais pas, car je savais que cela ne servait à rien. Je laissais couler. Leurs petits copains avaient deux ans de plus, le mien, deux ans de moins. Pourtant, on ne le devinait pas. On paraissait être les mêmes, l’un et l’autre, peut-être des jumeaux. Il avait une grande maturité. Plus que la mienne peut-être. L’amour fait tout vivre, quelque soit l’âge. C’est pour cela que, quand on jouait, on ressemblait à des enfants ; lorsque qu’on s’embrassait, à des adolescents ; lorsqu’on parlait, on ressemblait à des adultes ; lorsqu’on se regardait dans les yeux, des personnes âgées. En quelques mois, nous avions tout connu. C’était la plénitude, je n’avais encore jamais été plus heureuse. C’est pour cela que ce fut un déchirement au cœur que d’apprendre qu’il partait. Ce fut très dur. A tel point que j’avais commencé à me scarifier à cet âge-ci. M’entailler les veines me soulagea. J’avais commencé à me droguer. Une période de ma vie très dure. Quand j’ai rencontré mon tendre époux, tout cela s’envola comme de la poussière. Je ne pensais presque plus à Sidney, ou seulement de temps en temps, en ces moments là, je pouvais le faire sans que cela me déchire le cœur. Les entailles disparaissaient comme elles étaient apparues. Tout cela avait recommencé à sa mort.

      S i d n e y ; « J’euh…. Je suis désolé Nikie, vraiment désolé. »


    Au sol, je suis effondrée. Il est désolé. D’accord, mais maintenant c’est bien trop tard. C’est du passé. Mais cette histoire m’avait tout de même hantée. Sans réfléchir, pour répondre à son affirmation, je lance inaudiblement :

      N i k i t a ; « Ne m‘appelle pas Nikki. »


    Je ne sais pas si il a entendu ou non. Mais il se jette déjà sur moi, pour me prendre dans ses bras. Me consoler. Je veux crier, me débattre. Mais je n’ai pas assez de force pour. Il m’emmène dans un coin d’herbe. J’ai toujours ma tête sur son torse, il est tellement plus grand que moi. Il a un air protecteur, envers moi.
    Il me prend la main, et la met sur la sienne, le poing fermé. Je sens ses phalanges déboitées. Je suis assez surprise.


      Sidney ; « Le jour où mon père m’a dit qu’on quittait Londres pour Oxymore, j’ai enfoncé mon poing dans le mur de ma chambre car je ne voulais pas te laisser et te perdre. Le jour du départ, je me suis attaché à mon lit car je ne voulais pas m’en aller loin de toi. C’était tellement dur de devoir te dire au revoir, l’un des plus grands déchirement que mon cœur est connu. J’aurais aimé t’écrire, te téléphoner ou autre mais je ne pouvais pas Nikkie. Plus aucun contact avec la vie d’avant c’est ce que mon père à dit. Et tu ne peux pas savoir combien de fois ce point s’est retrouvé dans un mur de ma chambre car je voulais te revoir, te serrer dans mes bras, te dire à quel point tu me manquais. Tu as hanté la plupart de mes rêves, des fois je pensais même te voir et courrait vers certaines fille en criant ton nom et elles me prenait pour un fou. J’étais comme un lion en cage, voulant à tout prix te parler mais ne pouvant pas. Alors je frappais ce mur, je te voulais tellement prés de moi. A chacun de tes anniversaires, je m’achète un petit gâteau et un cadeau. J’ai plus de 7 cadeaux qui n’attendent que toi. Enfin dis toi qu’il y a une justice dans ce monde, il a un peu plus d’une heure que je me suis fais briser le cœur. Je suis vraiment désolé Nikiie, la dernière chose que je voulais faire c’est te blesser ou te faire du mal. »


    Le récit m’émeut. Je ne savais pas qu’il en avait autant souffert que moi. Je pensais qu’en partant il m’avait déjà oubliée, et ne pensait plus à moi.
    Je le regarde. Son récit m’a fait reprendre un peu plus de force. Je ne sais quoi dire. Mais je me dégage de ses bras, pour me diriger vers le sac contenant quelques bouteilles d’alcool. Le sac est au sol, les bouteilles intactes. De la tequila. Je prends de bouteilles, reviens et en donne une à Sid, et me replace à coté de lui, dans ses bras. J’ouvre la bouteille avec mes dents, la lève, et prononce haut et fort :

      N i k i t a ; « A la notre. »
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MessageSujet: Re: « Going nowhere like me » ; SIDNEY   « Going nowhere like me » ; SIDNEY Icon_minitime

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